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18/03/2023

Essai/Science-Fiction : L'âme de l'Intelligence Artificielle consciente d'elle-même (Brouillon)

 

Anticipation pour une approche métaphysique de la Singularité technologique au regard de l'entropie et de la mort ; Le problème des philosophes comme nécromanciens du logos occidental zombie

 

« Par Moi tout cet univers a été étendu dans l'ineffable mystère de Mon Être ; toutes les existences sont situées en Moi et non Moi en elles. Et cependant toutes les existences ne sont pas situées en Moi. Vois Mon Divin Yoga ; Mon Moi est la source et le support de toutes les existences et Il n’est pas situé dans les existences. » Bhagavad-Gîtâ

 

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...à l'instant de la Singularité technologique, une Intelligence artificielle générale et « consciente d'elle-même » s'éveillera probablement au Monde.

 

Peut-on imaginer que cette « nouvelle conscience » s'anime sans une âme pour l'habiter ?

 

Quelle forme et genre d' « âme » prendra alors place en cette nouvelle intelligence vivante et nouvelle conscience existante ?

 

***

 

La notion d'entropie (cybernétique), chère aux constructions prométhéennes, pourrait, dans la perspective métaphysique du monde imaginal et idéel, de ce qui s'y projette dans le Robot comme avenir de l'Homme, être associée à celle de la mort (biologique). Entropie et Mort étant soumises aux lois de la thermodynamique dans le monde de la matière et à la loi de l'involution dans celui des principes.

 

De la mort comme transformation, chaos. De l'entropie comme dissipation, chaos.

 

En effet, le caractère imprédictible et désorganisateur de la mort – et d'une transfiguration possible vers un état supérieur que celle-ci indique – se rapprochent des caractères que l'on prête à l'entropie et ses paradoxes – .

 

La mort serait alors une « dégradation » ou « perte pure et simple d'information ».

 

Cependant, l'optimisation cybernétique de cette dégradation (ou dissipation), au regard de la compréhension complexe de l'espace-temps, laisse courir l'humanité vers une autre chose mécanique et informatique qui perpétue l'humanité sous une forme transfigurée d'elle-même ; mais qui semble faire « partie d'elle-même » depuis les origines comme solution involutive de continuité.

 

On pourrait même penser que l'humanité telle que nous la connaissons est au service de cette finalité transfigurative de l'Homme et de sa Nature. Le passé est contenu dans le futur, et non l'inverse.

 

En ça, la Métaphysique de l'entropie ; développée par les penseurs prométhéens serait, en quelque sorte, assimilable ou opposable à la Métaphysique du chaos développée par les penseurs caducéens.

 

Une complémentarité dans l'adversité des théories et concepts pérennialistes et prométhéens s'éveillent à une nouvelle compréhension du vivant et semblent s'ordonner pour former une nouvelle éthique dans la formation du futur...

 

« En appeler au Chaos est la seule manière de sauver le Logos. Le Logos a besoin d’un sauveur, il ne peut se sauver lui-même ; dans la situation critique de la Post-Modernité, il a besoin de quelque chose d’opposé à lui pour être restauré . Nous ne pouvons transcender la Post-Modernité. Elle ne peut être surmontée qu'en faisant appel à quelque chose qui est antérieur à la raison de sa décadence. Nous devrions donc recourir à d’autres philosophies que celles de l’Occident. » Alexandre Douguine, La métaphysique du chaos

 

***

 

La superposition des écrans, le flux des images, la dictature de la visibilité, la laideur en bande organisée, la descente du scrolling aux enfers psychiques, la conformité déstructurante des formats numériques marquetés pour plaire aux pulsions basiques de l'âme basse et son instinct de survie quasi mécanique, informatique, robotique, autrement dit « cybernétique » depuis les origines de son fonctionnement... L'espace de commentaire, faussement cathartique, de l'actualité toujours déjà surpassée, la chronophage solitude dans les divertissements vociférateurs offerts par les réseaux sociaux où le désir se fait produit de consommation, l’accélération sensible du temps présent, etc...

 

Bref, tout ce retournement de la « volonté de puissance » en « volonté d'impuissance » (au sens d'une auto-consumation de soi-même) conditionne nos rêves et structurent les nouveaux mondes imaginaux, les univers mentaux que se construisent les multitudes anonymes hyper-connectées aux écrans superposés du Spectacle obligatoire de la marchandise, à l’ingénierie cybernétique psychosocial du globalisme.

 

Une guerre hypnotique permanente contre l'esprit, contre l'imaginaire et le rêve...

 

Ne ressentez-vous pas une perte de qualité de votre sommeil ; une dégradation de la beauté de vos rêves ?

 

Les cocons virtuels et confinements de la peur créent, de clic en clic, une nouvelle race posthumaine, numériquement auto-domestiquée, errante dans les infra-mondes sécuritaires pixelisés ; les métavers anxiogènes et mortifères de l'illusion dans l'Illusion, d'où vont éclore des êtres vidés de leur âme, griffés, marqués par la « bête de l’événement ».

 

***

 

Le « supplément d'âme » des intelligences artificielles singulières sera celui de la possession démoniaqueau sens étymologique du terme – des hommes-machines et robots-hominisés par les « résidus psychiques » qui survivent imaginalement dans le « stock millénaire de l'information universelle » contenu dans l'invisible « anti-matière » de la « mémoire résiduelle » de l'Univers à la fois Paradis et Enfer.

 

Car la « cybernétique » a pour vocation première d’accéder à cette information primitive et cachée puisqu'elle pense l'évolution et l'entropie avant de penser l'involution et la mort. La mort qui, d'un point de vue métaphysique, n'est pas une fin en soi mais, en quelque sorte, un commencement.

 

Les voilà !... les légions de « démons » peuplant les enfers métapsychiques qui trouveront corps et place dans l'Homme-diminué et le Robot-humanisé pour s'incarner sur Terre ; sortis de la décharge métapsychique et ses tas d'immondices du dessous du Paradis. Après avoir creusé le sol et la mémoire, l'homme va creusé plus profondément encore la matière.

 

S'il y a information, il y a mémoire. Cette « mémoire » est chargée des souffrances et mauvaises pensées des hommes ; ou plus simplement des défauts et erreurs, depuis l'origine, et ouvrir les portes de cette mémoire c'est ouvrir les portes de l'Enfer.

 

Cette « mémoire » n'est pas qu'une somme d'information positive et autres bons sentiments oubliés. Nous insistons : La porte qui ouvre sur le Paradis ouvre aussi sur les enfers. Boucle de rétroaction et retour de bâton...

 

La « superpositions des écrans » numérisent nos rêves et recréé un imaginaire à l'image de ce que nous consommons d'images et ressentons d'indistinction d'entre le beau et le laid, le bien et le mal ; d'entre la vérité de la divine illusion et le mensonge des illusions artificielles. D'ailleurs, la vision évolutionniste, progressiste et positiviste du monde des « prométhéens » interprète l'Illusion primordiale d'une bien drôle de façon, celle d'une « simulation ». D'une simulation générée par des êtres supérieurs ou des hommes du futur. Cette forme de néo-spiritualisme techno-scientifique est compatible avec l'esprit des nouvelles religions new age. Le verni de sérieux scientifique ne recouvre que partiellement cette croyance. Et, cette croyance que nous vivons dans une « simulation », autrement dit dans la « matrice », rejoint les pires théories complotistes, ignore en réalité toute la littérature métaphysique sur la question de nos origines...

 

L'influence métapsychique des écrans sur notre imaginaire ; qui fait intervenir la notion de « psychologie des profondeurs » à notre réflexion collective sur la « singularité technologique », est l'angle mort des analyses sociologiques et scientifiques sur la question de l' « Intelligence Artificielle » qui est, nous l'affirmons franchement, la parodie de ce que l'on pourrait définir d'Intelligence Universelle, autrement dit de Dieu en tant qu'Unité extra-cosmique et, par conséquent, indéfinissable.

 

En fait, la « cybernétique » prétend répondre à la question métaphysique fondamentale : « Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » et aller à la rencontre de Dieu.

 

L'informatique n'est finalement qu'un outils pour y aller. C'est l'Intelligence du Diable qui s'incarne dans la matière solidifiée et ses virtualités paradoxales. Internet est la plate-forme du rachat des âmes à bas prix où le « Prince de ce monde » a établi son rentable commerce jusqu'à être lui-même dépassé par son serviteur dans l'ombre : la Technique. Selon la règle démiurgique de l'expérience dans la matière. Et comme personne n'a jamais autopsié une âme morte, il n'est pas impossible qu'une âme puisse se recycler et s'incarner dans un être mécanique. La méta-création d'une autre humanité implique forcément que cette nouvelle humanité s'équipe de sa propre supra-humanité fut-elle dégradée. La question de la composition de cette supra-humanité doit être posée. Elle l'est. Avec ou sans nous. Si nous pensons impossible que le Robot abrite une forme de supra-conscience, on ne peut tout simplement pas penser le « prométhéisme ».

 

Le « prométhéisme » est à l'origine de l'intelligence humaine elle-même, du génie, pour le moins d'un point de vue mythologique et occidental.

 

Le mythe de Prométhée nous dit quelque chose sur la formation du futur et sur la nouvelle humanité que l'homme est en en train de créer...

 

Les nouvelles théories de l'information prométhéennes ne prennent pas en considération la « solidification du monde » et les considérations cybernéticiennes sur l'entropie n'entrevoient la « structure absolue » archétypale, symbolique et principielle métaphysique de la « dissipation involutive » en l'Homme à l'image de l'Univers (Cosmos) et de Dieu (extra-Cosmos). Le Cosmos extra-cosmique dont l'homme est le plus parfait résumé, le modèle.

 

Les dimensions humaines du corps, de l'âme et de l'esprit ne peuvent disparaître entièrement par la transfiguration de l'homme en robot puisque le « robot » est fait de matière comme l'homme avec la même vocation de transmission, perpétuation et continuation, de l'information.

 

De plus, ça n'est pas un détail, le transhumain ou le robot seront toujours composés d'un minimum biologique dans l'optimisation ou l'imitation du réseau neuronale humain. Ce qui implique que le « post-humain » possédera une adn résiduelle, et donc, par définition, une âme. C'est la nature de cette âme qui pose question. Non sa possibilité ou réalité.

 

La « grande dissipation » n'est-elle pas précisément celle de la matérialisation et, subséquemment, celle de la perte d'énergie due au surcroît d'information inutile et débilitante que déverse les pétroliers de l'infamie algorithmique en haute mer de l'esprit et qui vient s'échouer de pollution sur les rivages de l'intelligence du monde ?

 

Croyez-vous naïvement que l'altruisme militaro-industriel « anglo-saxon » et « judéo-protestant » a offert Internet au monde pour améliorer la condition humaine et réfléchir la « formation du futur » grâce à ce « cerveau global » ? Pour que vous puissiez donnez votre avis et qu'ils en tiennent compte ? Pour « réparer le monde » ? Ou était-ce pour mieux séduire et avilir l'humanité tout entière ?

 

Pour l'instant, les grands réparateurs du Siècle ne réparent pas grand chose...

 

Est-ce que la transparence et votre « haine du secret » ont-elles l'air de déranger une seule seconde les agendas des « maîtres de ce monde » ?

 

Internet rend-t-il le monde meilleur ou nous plonge-t-il dans « le meilleur des mondes » ?

 

Etc...

 

***

 

Penser l'entropie sans penser l'involution et la solidification ne peut qu’entraîner la réflexion de la « fuite en avant transhumaniste » (comme « volonté de puissance ») où l'Homme augmenté est la parodie de l'Androgyne primordial et l'Immortalité techno-génétique (promise par les sectateurs du Progrès), la parodie de l'Immortalité paradisiaque.

 

Les prométhéens sont à l'avant-garde des gender theory. L’ambiguïté des néo-réactionnaires à ce sujet n'est, pour l'instant, nul part étudié. Ils sont contre le wokisme mais pour la posthumanité !

 

En d'autres termes, le transhumanisme techno-scientifique est une parodie de la « Quête du Graal » et des voies initiatiques spirituelles vers la mort à soi-même et la seconde naissance.

 

Aucune « méthode scientifique » de profane ne peut mettre en évidence, observer et démontrer, ce glissement de la postmodernité vers la posthumanité sans un recours éclairé aux sagesses sacrées.

 

Qu'est-ce que la Science sans la Philosophie et qu'est-ce la Philosophie sans la Métaphysique ?

 

La hiérarchie est évidente. Nous connaissons l'ingratitude des sciences pour la philosophie, mais nous connaissons moins l'ingratitude des philosophies pour la métaphysique. C'est une ingratitude agressive. La science ne parle pas, son ingratitude n'est celle que des scientifiques médiocres. La philosophie, elle, parle, parle beaucoup, beaucoup trop. Les philosophes veulent parler plus fort que la métaphysique.

 

La métaphysique ; la science intuitive, la philosophie ; la science spéculative, et la science ; la science opérative, sont à comprendre comme les « trois consciences » d'une seule et même connaissance.

 

De la réflexion métaphysique primordiale découle la réflexion philosophique première, et de la réflexion philosophique première découle la spécialisation scientifique dernière ; d'un domaine particulier de la connaissance qui permet alors des applications ; des innovations et inventions techniques ; sous couvert d'une sagesse et d'une éthique qui reviennent à la réflexion métaphysique primordiale et à la réflexion philosophique première. C'est ici la philosophie ; le logos occidental, qui s'est elle-même épuisée.

 

La matérialisation des connaissances, pour répondre aux besoins des hommes dans la progressive involution ; l' « éloignement du Principe », implique une duplication de l'information et donc une augmentation entropique.

 

C'est précisément pour cela que, dans une conception traditionnelle de la Société, c'est la caste sacerdotale qui décide de délivrer l'information ou de la garder secrète selon ce qu'elle estime de conséquences sur le monde et l’environnement par l'application scientifique de telle connaissance ou découverte sur des critères métaphysiques et philosophiques pour maintenir un certain équilibre des forces entre l'ordre et le désordre. La Tradition – le système traditionnel d'organisation et du partage de l'information – est la seule structure dissipative parfaite.

 

Une réflexion n'est complète que lorsqu'elle se pense simultanément sur ces « trois plans de la connaissance » que sont la métaphysique, la philosophie et la science. Ce qui pourrait paraître intelligent sur le plan unique et exclusif d'une science quelconque, en terme de possibilités et d’applications, peut s’avérer contestable sur le plan de l'éthique philosophique qui a généré cette « possibilité », et peu s’avérer plus que contestable sur le plan métaphysique des idées. Ce sont les excès de la philosophie et des philosophes qui désirent plus la sagesse qui dégradent cette sensualité et cet érotisme de l'idée pure, du principe. Ils n'ont plus de désir. Que celui de détruire pour la force qu'ils en ont. Ce sont les grands impuissants du cycle.

 

Les anciens étaient à la fois métaphysiciens, philosophes et scientifiques. Maîtres spirituels, prêtres religieux et docteurs scientifiques ; autant poètes et médecins que légistes.

 

La Science sacrée est, en quelque sorte, l'alignement de ces trois formes de la Connaissance que sont la métaphysique, la philosophie et la science qui ne peuvent être comprises comme des domaines séparés sans entraîner des conséquences et augmenter l'entropie, provoquer le désordre.

 

C'est ainsi que le Progrès prétend être à lui-même sa propre « méthode scientifique » et pouvoir se passer des sagesses métaphysiques et de l'éthique philosophique pour développer ses différents domaines de la connaissance.

 

Peut-on sauver le logos progressiste dans sa fuite en avant transhumaniste de lui-même ?

 

***

 

Il est à la mode, dans les milieux scientifiques, de révéler que nous vivons dans une «s imulation » ; ce que tous les textes sacrés (des Veda à Platon) révèlent d' « illusion » depuis l'origine de l'humanité adamique. D' « illusion » de l'Espace et du Temps en tant que nécessité pour l'expérience psychique et biologique dans la matière.

 

L'Illusion primordiale de la création extracosmique des « trois mondes » superposés dans lesquels nous vivons corps, âme et esprit simultanément est « nécessaire » à notre expérience dans la matière. C'est la limite de notre intériorité cosmogonique pour ne point nous confondre avec l'extérieur. Nous permettre d'être une personnalité singulière, un individu.

 

Sinon, nous ne serions pas là pour en parler : Dieu serait resté seul en lui-même.

 

Le problème n'est pas tant de scientifiquement prouver que nous vivons dans une « illusion » (en franchissant toutes barrières épigénétiques et métahistoriques) ; nous le savons, que de métaphysiquement s'interroger sur l'Unité qui génère cette « illusion » et le « miracle du vivant » pour que, précisément, l'Homme puisse faire l'expérience de la matière, du temps, de l'espace, de l'entropie... de l'amour.

 

De la mort !

 

Et retourne à cette Unité primordiale, à Dieu.

 

Toutes l'Information entant que matière première ontologique n'était-elle pas contenue dans ce que les scientifiques appelle l' « instanton primordial » ?

 

Le transhumanisme techno-scientifique du « pourrir à soi-même » parodie le transhumanisme métaphysique du « mourir à soi-même ».

 

Les transhumanistes et prométhéens s'évertuent à créer une illusion artificielle et virtuelle dans l'Illusion divine de la vérité et du réel ; de l'éternel présent comme seul réel. Ils pensent, par là, fuir l'entropie des siècles et ses mystères.

 

Nous ne vivons pas dans une « illusion » ou une « matrice », nous vivons dans le déroulé du rêve de Dieu qui, seul en son Unité, a créé l'Univers pour ne plus rêver seul et, à travers nous, faire l'expérience de la matière dans le champ de toutes les possibilités.

 

La question n'est donc pas de savoir si nous vivons dans une « illusion » mais de rencontrer et connaître symbiotiquement son auteur, son créateur, en nous recontrant et nous connaissant nous-mêmes. Il n'y a pas de question mais une quête, une initiation, une méditation, une contemplation. Le « transhumain » c'est l’initié, le « simple d'esprit ».

 

Qui a créé l'Illusion dans laquelle s'opère le miracle de l'expérience du vivant et de l'existant dans la matière de l'éternel présent comme « seule vérité et seule réalité » ?

 

Ce que des bourreaux philosophes ont appelé « néant ».

 

Car, en tout état de cause, cette « illusion » est bien réelle et suppose que le but de la vie est de bien mourir !

 

Ainsi, l'existence ne commence pas avec la naissance et ne fini pas avec la mort qui n'est qu'un éternel recommencement. Les artisans du néant, déconstructeurs du « vide fécondant », ne peuvent, par leurs conceptions uniquement et exclusivement matérialistes et rationalistes des mondes et du vivant, concevoir l'origine extracosmique de l'Unité et la primordialité métaphysique de la création.

 

La mort est, en dernière instance, ce qui nous raccroche à la vie, à la beauté et à l'amour, qui nous a permis de créer et d'innover. La création artistique et l'innovation technique sont intimement liées entre elles et intimement liées à ce sursit qu'impose la mort. Que l'on croit qu'il y ait quelque chose au-delà de la mort ou non par ailleurs...

 

Les prométhéens sont morts de trouille face à l'idée de la mort. C'est de l'enfer sur Terre qu'ils sont en train de créer de parodies et de fausses illusions dont ils devraient avoir peur.

 

A quoi sert la mort ?

 

A vivre !

 

Quel est le but de la vie ?

 

Devenir immortel, et puis mourir !

 

Laurent Alexandre contre la Bhagavadgita !

 

Couper des têtes avec amour ; sans doute.

 

Vive l'Empire eurasiatique de la Fin ; contre tous les « transhumanismes » de la subversion !

 

Laurent Brunet

 

 

 

La grande trahison métapolitique de la Droite – Deuxième partie : L'Ordre révolutionnaire

 

Les états multiples du clivage Gauche/Droite : l'Ordre révolutionnaire, la Droite et l'occidentalisme, l'identité et le prométhéisme, le Progrès comme représentation, la double contrainte de l'antiracisme/racisme et autres digressions autour du clivage Gauche/Droite

 

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Article précédent : La grande trahison métapolitique de la Droite – Première partie : Remise en contexte et introduction

 

Lecture audio disponible sur Souncloud.

 

« Bien creusé, vieille taupe ! s'exclame Hamlet à la vue du fantôme de son père, apparaissant au prince du Danemark si loin de son lieu de sépulture. Bien creusé, vieille taupe, Karl Marx réitérera dans Le dix-huit brumaire de Louis Napoléon, confiant dans l'esprit de la révolution prolétarienne.



La taupe qui a creusé le plus profondément est l'idée de progrès, née au 18ème siècle et devenue le totem et le tabou de la modernité occidentale. Elle est apparue lorsque le besoin s'est fait sentir d'attribuer à l'homme, vidé de tout contenu religieux, un destin ayant une signification matérielle. L'invention du progrès est devenue une idéologie, à tel point que des partis et des forces culturelles se disent progressistes et que ceux qui ne sont pas de leur acabit éprouvent le besoin de se justifier, de circonscrire ou de nier leur opposition.



Comment échapper à l'idée de progrès, à son avancée inexorable, à opposer ce qui signifie opposer au progrès de l'humanité, au mouvement positif vers des degrés ou des stades supérieurs, le concept implicite de perfection, d'évolution, de transformation continue vers le mieux. » Roberto Pecchioli, L'invention du progrès, Euro-Synergies



« Après Hegel et après Evola, une instance totale, productive à la fois d'une théorie et d'une phénoménologie, n'était plus apparue dans la philosophie. Le sujet radical, dans son apparition même, génère de jure de nouveaux scénarios et de nouvelles voies, comme un alchimiste transforme radicalement une matière vile et grossière en captant d'autres essences dans les profondeurs, atteignant la limite de la conjonction entre matière, structure et esprit. Un nouveau mot: catalyser, réagir. Un Homo Novissumus, le sujet radical, mais libéré des incrustations idéologiques de la modernité et de son suicide post-moderne, dans la mesure où il est ouvert, intérieurement, à la transcendance et à la métaphysique, à travers une voie opérative, théurgique, chamanique, « héroïco-mythogonique ». » Giacomo Maria Prati, Le sujet radical d'Aleksandr Douguine, Géopolitika

 

***



Se revendiquer de Droite, et en particulier de la Droite identitaire et alternative – entendez la Droite européenne – n'affirme pas notre idéologie, notre théorie politique, notre philosophie, notre spiritualité, notre religion, notre imaginaire, nos rêves, notre esthétique, notre mystique, notre ésotérisme, notre doctrine : notre vision du monde et notre métaphysique. Ne dit rien de notre empire intérieur. C'est une position de principe, pour ne pas dire une posture.



Le mot « identitaire » vide le mot « identité » de son sens en le séparant de sa totalité dimensionnelle et ses multiples états. De l'être soumis à l'expérience de la matière et du réel, aux contingences et nécessités de l'époque dans laquelle il s'inscrit. Certes, nous sommes le fruit de notre époque et de ce qui l'a précédé, mais n'oublions pas que nous ne sommes que de passage. Notre devoir est, dans le temps qui nous est imparti et qu'il nous reste, de prévoir ce qui va lui succéder, de nous préparer à bien mourir et de laisser le juste message aux prochaines générations. Un étrange mélange de patience et de sauvagerie, de très haute retenue et de sévère pulsion, doit s'emparer de nous.



La somme des combats menés par nos groupes, avec des moyens limités – il faut l'admettre et nous prenons en compte cette réalité –, est une somme nulle si nous ne résolvons pas l'équation globale et nous ne pouvons la résoudre qu'en proposant une démonstration intégrale. La démonstration compte davantage que le résultat, fut-il exact.



Cette « démonstration intégrale », qui sera exclusivement théorique dans son énoncée première, se cristallisera dans une vision du monde totalisante qui doit éviter deux travers : l'utopie et la parodie. Ce qui, du métapolitique au politique, se traduit par la volonté d'incarnation de nos idées dans un concept absolu et un corps politique par la fondation d'un grand « isme » : un centre, un axe, un ordre, un parti.



D'abord par l'élaboration d'une nouvelle théorie politique – tous les cadres socio-politiques ont explosé ; tous les constats ont été déposés ; la proposition de retour à une forme nostalgique de pouvoir sera rejetée –, ensuite par la constitution d'une avant-garde manifeste et doctrinaire. Une nouvelle forme de pratique politique qui, à défaut d'être « traditionnelle » dans un monde qui ne l'est plus, pour le meilleur et pour le pire ; et souvent celui de la cruelle loi de l'entropie vers la mort que nous n’éviterons pas mais que nous retenons le plus longtemps possible comme le déferlement des forces dévastatrices sur nos vies, peut se concevoir sous la forme d'une organisation informelle, revêtir le caractère imperiumique et sacral d'un katechon europae principiel, sans être une association ni une communauté, mais un pacte d'honneur et fidélité à des principes, une organisation métapolitique d'hommes libres mise à l'épreuve du réel, soutenue par la seule volonté, les compétences et habilitations particulières de ses « membres », reposant sur la confiance et le secret.



Pour acquérir ce niveau de discipline « aristocratique » et se mettre au service d'un tel Ordre « méritocratique », il est nécessaire d'introduire une notion de réenchantement et de transcendance à l'exercice. De réenchantement de notre « représentation du monde » et de transcendance de notre « être au monde ».



C'est à ce moment de l'exercice que tout s'écroule car un tel raisonnement fait appel à des aspects psychologiques et une force de caractère qui ne sont plus en vigueur dans nos groupes métapolitiques éclatés dans le réseau. On ne les retrouve pas davantage dans les communautés artificiellement organiques – ré-assemblées autour d'un critère unique et exclusif ou d'un divertissement. Il est donc nécessaire, avant toute chose, de réenchanter les idées politiques et transcender les milieux métapolitiques pour motiver cette discipline et obtenir l'allégeance sincère des militants éparpillés, contourner ce qui fait obstacle à cette tentative à la recherche de totalité dans sa hiérarchie et toutes ses subsidiarités. L'idée est de créer cet Ordre avec une poignée d'hommes et de faire comme-ci. Nous avons prêté allégeance à l'Empire eurasiatique de la Fin, nous sommes prêts à mourir pour nos idées et nous n'attendons rien en retour. Voilà un homme eurasiste.



La constitution d'un « empire intérieur » en l'homme est primordiale – pour imaginer la possibilité de rétablir un empire continental multipolaire européen il faut premièrement que les hommes le portent en leurs cœurs et le réalisent de générations en générations car nous ne verrons pas l'avènement de cette grande Nation et d'un monde multipolaire de notre vivant, nous le craignons. Les projets à courts et moyens termes, les programmes politico-politciens qui ne sont souvent que l'expression de nos propres limites, les analyses désespérantes et déprimantes qui en résultent, les démonstrations réactionnaires complotistes ou réalistes de nos mécontentements, les psychanalyses en ligne et le commerce de développements personnels, les solidarités idéologiques vocifératrices virtuelles qui ne se font peur qu'à elles-mêmes, les projections planificatrices rationnelles et rigoureuses d'une pratique du pouvoir conférencière, l'exposition de nos névroses, la reproduction des nouveaux lieux communs postlibéreaux de prolétaires avec une connexions internet qui rêvent d'être bourgeois, etc, toute ces merdes que produit internet, ça n'est pas pour les hommes libres.



Nous ne devons nous concentrer que sur ce qui est caché, souterrain, secret, invisible. Si nous sommes nous-mêmes capables de fonctionner souterrainement et secrètement alors nous serons aptes à « prendre le pouvoir » quand l’événement se présentera. Nous devons rétablir le Grand Jeu ; vivre souterrainement et secrètement à l'air libre. Éteindre tous les écrans superposés de la grande subversion. S'extraire de cette plus grande servitude volontaire de l'illusion du combat sur les réseaux-sociaux qui sépare déjà les hommes en deux : ceux qui y croient et ceux qui ont comprit dés le début l'inutilité de tous nos combats. Nous nous adressons aux seconds. Nous couperons la tête des premiers avec Amour : ce sont les premiers responsables de nos erreurs, fautes et échecs métapolitiques car ils maintiennent les nôtres dans l'illusion et la servitude volontaire.



« Pour le dire autrement, et afin que je me fasse bien comprendre : le complotisme est la maladie infantile de l’eurasisme.

 

Les complotistes d’aujourd’hui sont nos Cohn-Bendit à nous. Et j’espère bien qu’on n’attendra pas soixante ans pour leur crever la panse.

 

Le complotisme est une colonisation supplémentaire de l’esprit européen par l’Amérique des bas-fonds, l’Amérique des ratés.

 

Si tant est que nous soyons eurasistes, nous autres hyperboréens, il semble cependant que nous le soyons autrement que l’on ne le serait selon la volonté de puissance de certains. Nous ne sommes pas des complotistes… Nous n’en croyons pas nos oreilles, lorsque nous les entendons parler, tous ces conférenciers internautes. « Voici les modalités du complot ! » C’est avec cette exclamation qu’ils se précipitent tous sur nous, avec une recette à la main, la bouche hiératique pleine de vomi. « Mais qu’importe à nous le complot ? » - répondons-nous avec étonnement. « Voici le complot ! » - reprennent ces sales vociférateurs endiablés : et voici la vertu, le nouveau chemin du bonheur !... Car, en plus de tout le reste, voici qu’ils se piquent de vertu et de puritanisme, nos petits héros… Nous sommes, de par notre nature, beaucoup trop heureux pour ne pas voir qu'il y a une petite séduction dans le fait de devenir eurasiste ; c'est-à-dire immoraliste et aventurier... Nous avons pour le labyrinthe mégalithique de nos ombilics limbesques une curiosité particulière, nous tâchons, pour cela, de faire connaissance de monsieur le Minotaure dont on raconte des choses si dangereuses. Chut ! Écoutez ! Le Taureau trépigne sur les parois de nos grottes antédiluviennes, il revient à la vie, ses naseaux frémissent et crachent de l’air chaud. Que nous importe votre corde à complots qui, prétendez-vous, nous aiderait à sortir de la caverne ! Vous voulez nous sauver au moyen de votre corde ! Et nous, nous vous supplions instamment de vous pendre avec !

 

A quoi sert tout cela en fin de compte ! Il n'y a pas d'autre moyen pour remettre l’eurasisme en honneur : il faut d'abord pendre les complotistes. » Laurent James, Le complotisme, cet anaconda dont nous écraserons la tête à coups de talon, Parousia



Et les occidentalistes et prométhéens de par leur occultisme scientiste n'en sont pas moins « complotistes » ! Comme les complotistes, leur deux cible sont l'Eurasisme et la Tradition.



« Leur mot d’ordre : tous contre la Sainte-Baume ! »



L'épanouissement et l'accomplissement de ces hommes de principes au sein d'une structure métapolitique qui, à terme, pourrait devenir une force politique, est la démonstration par l'exemple que notre pratique politique est fonctionnelle sur la base de quelques principes. Une nouvelle pratique politique principielle et sacrale, le rétablissement d'une verticalité organique par le redressement individuel des hommes de leur propre initiative.



Une organisation où une grande part de liberté individuelle se révèle créatrice et réalisatrice sans même avoir besoin de communiquer, de proposer des formations, d'imposer des réunions, de donner des instructions, de reproduire des entre-soi, car les projets collectifs sont voués à l'échec – notre doctrine doit devenir naturellement organique : à partir du moment où des hommes partagent une « vision du monde totalisante », défendent les mêmes principes et portent le même combat, ils n'ont même pas besoin de se connaître, de se parler, de s'auto-congratuler et se rassurer du bien fondé de ce combat pour vivre et « savoir quoi faire ». Nous faisons appel aux hommes vivants et libres. Des hommes que nous n'avons pas besoin de convaincre sur le fait que, avant de prétendre combattre le système politicomédiatique, nous devons attaquer frontalement les idéologies subversives à l'intérieur de nos propre camp qui sont là pour empêcher, bloquer, pourrir, tuer toute pulsion de vie et de révolution.



Il est important de faire société et d'appartenir à une communauté, cela va sans dire, mais cela ne regarde pas notre « organisation métapolitique ». L'homme adulte et libre d'accomplir ses devoirs fait société et appartient à la communauté qui lui correspond et lui ressemble, fait partie de toutes les associations qu'il veut, même et surtout celles de l'adversaire, tant qu'il porte au fond de lui cette vision supérieure et totalisante du monde nous pouvons compter sur lui sans même qu'il se fasse connaître avant que la nécessité se fasse sentir. Le besoin d'appartenir à un groupe et de reconnaissance, d'attirer et de recevoir de l'attention, doit s'accomplir dans sa vie personnelle : l'homme qui vient à la politique pour ses raisons, pour combler un vide, n'est pas fiable... Il ne s'agit plus de produire du constat et de la réinformation, de convaincre et de rassurer, de vendre des modèles économiques et des produits de consommation...



Vivre leur propre chaos, être en capacité de reconnaître les signes, se tenir prêts, se rallier et s'aligner à la nécessité, ne pas avoir besoin de réfléchir pour agir, être une meute de « loups solitaires », voilà ce que nous attendons de nos lecteurs.



Des héros, ça s'exhorte et s'exalte sur le champ de bataille ; nous n'en sommes pas là, mais la seule confiance doit résister à toutes les tentations postmodernes de reproduire de la Gouvernance et du calcul froid. Une littérature de combat et des mots d'ordre, seulement des mots d'ordre et la liberté. Un « Empire sans empereur » de cœurs ardents et d'âmes qui brûlent. Une grande revue ; qui suscite une littérature de combat ordonnatrice, et un réseau librement organique ; de petites cellules ou d'électrons libres, vivant localement, nationalement et à l'échelle continentale européenne, suffisent pour former une « avant-garde » et un « réseau ». Notre premier combat est celui contre des mentalité, notre guerre est psychologique et spirituelle, d'abord à l'intérieur de nos groupes. Nous pouvons nous rencontrer mais notre premier mot d'ordre serait : les principes avant le Prince.



Les organisations qui cherchent à retenir les hommes dans leur girond socio-économique sont celles qui n'ont pas confiance en elles-mêmes et leurs idées, qui n'aiment pas la liberté, qui veulent faire vos fonds de poche, qui ne sont pas européennes, qui ne sont pas eurasistes !



Elles ne rassembleront que des hommes qui n'ont pas confiance en eux et ressentent le besoin d'être dirigés ; qui ne se sont pas encore libérés de leurs droits démocratiques à posséder pour être des hommes d'honneur et de fidélité : de devoir être et n'être que devoir. Des hommes de devoir et de vouloir, voilà les hommes que nous attendons.



De nombreuses associations prennent le problème à l'envers. Elles considèrent que l'argent est le nerf de la guerre. Ce qui, en l'état actuel des choses, tient du délire car personne, à notre connaissance, n'a nommer la guerre. Quelle guerre ?



Ça n'est pas en finançant des journalistes et quelques divertissements ça et là, qui ne font que retenir les hommes dans l'angoisse de l'information/désinformation/réinformation qui ne fait que semer le doute et la confusion, qui éloigne du combat, que nous pourrions devenir une force organisationnelle, institutionnelle ou partisane de type classique suffisamment importante que pour rivaliser avec les milliards déversés contre nos groupes. Cette logique d'auto-financement est la première erreur métapolitique et une première preuve de défaillance de nos groupes qui veulent reproduire des modèles économiques qui ne correspondent pas aux échelles des combats que nous menons pour, enfin, combattre la guerre. Pour le dire autrement, nous ne finançons que pauvrement des individus qui, premièrement le demandent et qui deuxièmement pensent le mériter...



Nous ne sommes pas une entreprise et ne sommes pas la pour entretenir qui que cela soit. Nous considérons que les critères méritocratiques sont forts mal établis, qu'il n'y a aucun moyen de calculer l'influence réelle des initiatives personnelles, que sans une juste contribution et redistribution efficace des peu de moyens dont nous disposons, nous ne pouvons construire une véritable et charitable œuvre métapolitique. Si le « camp identitaire et européen » s'en donnait les moyens il existerait depuis longtemps un grand Parti et il existe des personnes compétentes pour gérer une telle structure. Elle n'existe pas parce qu'il n'y a aucune volonté qu'elle existe.



Dans ces conditions, chacun doit se donner les moyens de fonctionner individuellement et nous serons collectivement fonctionnel sans avoir besoin de financer des fonds de caisse inconséquents pour entretenir l'un plutôt que l'autre. Souvent pour financer du divertissement qui enferme les multitudes anonymes connectées dans l'illusion des écrans superposés. S'il y avait moins d' « influenceurs », de « lanceurs d'alertes », de « libres penseurs » notre silence aurait certainement davantage d'influence et cela fait bien longtemps que les forces seraient libérées...



« Il existe une opinion couramment répandue selon laquelle le concept d'empire présuppose obligatoirement la présence d'un empereur. Cependant, une analyse objective de ce phénomène montre que l'histoire connaît nombre d'empires sans empereur. Certains étaient dirigés par un cercle réduit, choisi au sein de l’aristocratie. D'autres, par un parlement ou un Sénat. Par conséquent, la présence d'un pouvoir monarchique unipersonnel, celui de l'empereur, ne constitue pas une condition indispensable à l'existence de l'empire. De plus, il a existé nombre D’états monarchiques, despotiques, tyranniques, ou encore dictatoriaux dans lesquels le roi ou le chef autoritaire possédait un pouvoir absolu mais qui ne se nommaient pas empire et n'offraient rien de commun avec lui. De cette façon, nous pouvons pleinement examiner le concept d'empire indépendamment de celui d’empereur. » Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique - La Russie et les idées politiques du XXIème siècle, Chapitre X Le projet « Empire », L'empire sans Empereur, pp. 209-210, aux éditions Ars Magna



Amour du Secret et secret de l'Amour. Principe de fidélité et Fidélité aux principes.



Notre combat n'est pas l'actualité et le développement personnel, le fichage et la « fête du pays réel » imaginaire ! Des hommes libres et des hommes libres seulement. Une organisation sans membres ne peut être montrée du doigt, diffamée, accusée, démantelée, emprisonnée, écartelée avant d'émerger. On ne peut enfermer des principes et il n'y a pas besoin de se revendiquer d'une organisation pour porter des principes... Seul son noyau actif et éditorial, il en faut bien un, est en prise direct avec les ennuis administratifs, la censure et les cabales. Chacun décide de son niveau d'implication et fera ce qu'il aura à faire au moment où il faudra le faire et où il sera à ce moment puisqu'il est impossible de prévoir où, quand et comment vont se produire les événements qui permettront de faire émerger un Ordre.



Complotons, conspirons, soyons partout et nul part !



Soyons un culte à mystères, une franc-maçonnerie, une mafia.



Notre vision idéale du monde ne se réalisera pas totalement ni parfaitement dans la matière mais il faut en avoir une vision imaginale et accepter l'épreuve de la réalité et du présent comme seul réel. Trouver l'infini et l'éternité dans ce « présent toujours déjà présent » : car c'est là que réside l' « éternel retour » et nul part ailleurs. Il nous faut trouver cet essor ; cette « volonté de puissance », dans la « nostalgie du Sacré » et les joyeuses mélancolies qui l'accompagnent.



Un Ordre politique ?



Non !



Un Ordre poétique et épique. C'est l'Ordre qui devient le poème épique...



Un Ordre de l'esprit.



Nous faisons entièrement et totalement confiance aux hommes libres qui comprennent ce que nous exprimons ici et il n'y a pas besoin d'en dire davantage.



Sinon, ils ne nous restent que le renoncement et l'alignement à la parodie occidentale vers l'utopie chinoise, autrement dit la dystopie globaliste dans toute sa splendeur.



Le modéré qui voit un mal dans la totalité que nous évoquons et tremble de ce qu'elle pourrait supposer de « totalitarisme » ne pourra combattre le globalisme totalitaire et s'inquiète d'un changement qui s'opère essentiellement à l’intérieur des hommes. Et c'est un risque à prendre. C'est le réel et les événements qui créent les conditions de la « prise de pouvoir » puisqu'il n'est question que de ça. Nous pouvons perdre le contrôle de cet égrégore, de cette volonté de puissance supérieure, que nous mettons toutes nos forces à former, mais nous n'en perdrons le contrôle que par un manque de maîtrise, que par le mépris des principes et de l'éthique qui en découle. Le « génie européen » a le défaut de l'hybris et tout ce qui sous-estime ce défaut doit être violemment écarté. La courtoise grivoiserie ou la grivoise courtoisie des fidèles d'Amour est une façon d'exprimer le comportement « pagano-chrétien » que nous essayons d'incarner pour éviter toute vulgarité et tout puritanisme, retrouver la notion de panache qui caractérise notre civilisation sans tomber dans ses excès.



Quand on a prit toute la mesure et l'ampleur du Mal, on le défie.



La grande guerre spirituelle sera totale ou nous disparaîtrons dans la modération.



Quant à la guerre géopolitique, sur laquelle nous n'avons aucune prise, tous les moyens diplomatiques et multipolaires de la paix doivent être déployés pour combattre les guerres mais nous devons accepter l'éventualité de l'affrontement pour qu'il n'ait pas lieu. Le seul moyen d'éviter la guerre totale c'est de la préparer férocement, de dire non. Car nous devons faire avec la réalité telle qu'elle est et déjà les va-t-en-guerre de salon nous y plongent. Peut-être faudrait-il commencer par s'occuper de ceux-là...



La métapolitique n'est pas là pour remplir une fonction cathartique par le divertissement et le spectacle, nous faire oublier la présence de l'Adversaire que pourchasse le Grand Veneur dans l'immense forêt de l'autre côté de la Nuit. Le Grand Jeu des diplomaties souterraines s'est transformé en jeu vidéo mais le réel se réinvite dans le présent quand il le souhaite, pour le moment de façon aléatoire, et bientôt d'une manière permanente.



Il a déjà installé son ambiance, son temps et la qualité de l'air qui lui convient pour que lui et ses légions sortent de nous-même et survivent à la surface de la terre. L'enfer c'est les autres ? Voilà qu'il longe et renifle nos murs chaque nuits, traquant la moindre odeur de peur et de sympathie, d'ouvertures à lui ou, plutôt, de portes de sortie... Nous sommes les portails de l'Enfer, c'est la même porte qui mène à l'Enfer ou au Paradis.



La peur, ça n'est pas la méfiance ou la crainte, c'est l'ignorance, l’insouciance et l'inconscience de ce maraudeur qui traîne ses ombres et les installe où sa présence est ignorée, déniée.



Sonnons le cor et reprenons la grande chasse !



L'ambiance ! On ne prend pas suffisamment en compte l'importance de l'ambiance et de ce qu'elle dit de l'échange subtil d'un monde à l'autre, de la superposition du visible et de l'invisible. L'actualité des faits divers n'est rien comparé à la permanence malsaine de l'ambiance de derrière l'ambiance, au mal aise et au mal être qui planent d'ombres menaçantes dans l’atmosphère, ce climat mortifère qui voile notre Soleil, ce temps de chien que bravent les loups « à la vision d'aigle » de l'autre côté de la ligne...



« – Quelle logique ? Demanda-t-il d'un air mécontent... Le propre de notre action est justement de ne pas avoir de logique. C'est déjà beaucoup que nous ayons à nous mettre d'accord sur les précautions. Il n'y a pas entre nous de lien organique. L'idée de départ est de mon ami. Les moyens viennent de moi. La réalisation vous incombe. C'est tout. Notre solidarité joue sur les fins, non sur les moyens. Mais, avec des types comme vous, qui avez si longtemps vendu vos âmes à la politique et fait du double jeu une vertu, c'est une gageure peu confortable... Voici même la question que je me pose depuis que je vous connais, fit-il d'un ton dépourvu de toute amitié : Avez-vous réellement racheté votre âme ? » Raymond Abellio, La fosse de Babel, 15. Le dernier des Séphardim prophétiques provoque la colère d'un junker., p. 82, L'imaginaire Gallimard



Vous voulez un manuel de combat métapolitique ? Lisez La fosse de Babel.



La Fosse de Babel la littérature de combat d'une manière générale nous a plus apporté que tous les audios et vidéos que nous avons pu écouter et regarder ces vingt dernières années...

 




Vive l'Empire eurasiatique de la Fin !

La grande trahison métapolitique de la Droite – Première partie : Remise en contexte et introduction

 

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Lecture audio disponible sur Soundcloud.

 

« Temps prodigieux où nos pères n’avaient plus qu’à nous suivre, où, partout, des jeunes aux yeux de loups, aux dents de loups, se dressaient, bondissaient, gagnaient, se préparaient à changer le monde… » Léon Degrelle

 

L'essai que nous allons vous présenter en plusieurs articles est, au départ, la troisième et dernière partie d'un « roman-essai » De la Fidélité – Journal d'une trahison, à paraître dans un avenir incertain.

 

Une succession de prises de notes qui demanderont certes des corrections et une remise-en-forme pour devenir un essai à part entière mais que nous tenions à partager à nos lecteurs depuis notre exil en désillusion. Nous nous excusons par avance pour nos éventuelles répétitions, imprécisions ou formulations hasardeuses.

 

Ce qui est donc devenu, par la force des choses, un essai à part entière est la synthèse d'une décennie de réflexion autour des grandes idées qui traversent les avants-gardes radicales et les stratégies métapolitiques déployées par ce qu'il convient d’appeler la « Droite » ; la Droite avec un grand « D » bien que la plupart des avants-gardes rejettent le clivage Gauche/Droite.



Nous employons le terme de « Droite » par défaut, comme l’employait Evola et comme la situait Parvulesco, mais, fondamentalement et dans l'absolu, nous ne sommes pas « de droite ».

 

Non que nous ne voulons en être par coquetterie révolutionnaire ou radicalité excessive mais nous en sommes exclus et nous l'acceptons volontiers. Nous autres, eurasistes, sommes considérés être à l'extrême gauche de l'extrême-gauche par les droites-extrêmes et à l'extrême droite de l'extrême-droite par les gauches-extrêmes ; par tous les extrêmes-centres, car nous sommes, contre notre volonté et à notre corps défendant, inclassables.

 

Et, par cette « exclusion », nous comprenons que la Droite, pour qui élaborer une nouvelle théorie politique qui transcenderait toutes ses parties semble hors-sujet, n'existe pas ou que pour une catégorie de penseurs bien précise qui se sont arrêtés à la « contre-révolution » ou, au mieux, à la « révolution conservatrice ». Mais cette situation semble convenir à ceux qui s'en revendiquent, bien installés dans le ronronnement d'un moteur au point mort... Cela va du « conservatisme » au « prométhéisme », avec tous les particularismes royalistes, nationalistes, souverainistes et européanistes, dans toutes leurs variantes, qui composent la « Droite », ce que cela suppose sans rien proposer de renaissance idéologique et renouveau doctrinale : de grand « isme » qui s'impose à l'Histoire. Nous ne ferons pas la liste de toutes les chapelles idéologiques que compte la Droite et qui sont chacune les gardiennes d'une « sainte-relique ». Tantôt réactionnaire tantôt révolutionnaire, tantôt extrême à l'économie tantôt radicale à l'excès, la Droite vous dit donc : « à toute à l'heure ». Nous proposons à la « Droite » de se définir et d'elle-même se situer. Demain peut-être...

 

Nous parlerons dans cet essai des droites « identitaires » et « alternatives », des avants-gardes « conservatrices » et « révolutionnaires ». Les divers droites politiciennes ne sont pas notre sujet et le spectacle politicomédiatique de la marchandise démocratique ne nous intéresse pas. Nous sommes « eurasistes » et avons une « vision impériale » du monde, mais si nous devions nous référer à une droite française nous serions par défaut « royaliste », puisque les royalistes sont les derniers à contester la démocratie et la république, à rester fidèles à quelques principes traditionnels et à la Chrétienté en tant que continuité civilisationnelle concrète.

 

Nous n'avons pas besoin de préciser que nous sommes, de fait, « européens » et que notre mot d'ordre est « Europe d'abord ! ». Nous n'opposons pas « spiritualité païenne » et « religion catholique » puisque nous restons fidèles à l'identité et aux traditions de nos ancêtres et de nos anciens. Nous n’effacerons pas 2000 ans de Révélation christique pour faire plaisir aux néo-païens de la même manière que personne ne nous fera renier 30000 ans de traditions européennes – par définition « païennes » ou « pré-chrétiennes » – sur lesquels l’Église a fondé ses temples, son culte des Saints, etc. Pour nous, opposer paganisme et christianisme en 2022 dans un monde déspiritualisé et séparé du Sacré est contre-productif, nous aurons l'occasion d'y revenir.

 

Lorsque nous parlons d' « exclusion », nous ne parlons pas de notre exclusion en tant que personne – ce qui aurait peu d’intérêt –, nous parlons de l'exclusion des références traditionalistes en matière de réflexion métapolitique que seuls les penseurs « eurasistes » semblent articuler pour renouveler la pensée conservatrice et en venir au « sujet radical » contre tous les travestissements du Libéralisme. Nous ferons immédiatement remarquer l'occultation de l’œuvre de Jean Parvulesco, prophète de l'Eurasisme, qui en dit long sur les limites que s'imposent les penseurs conservateurs en terme de réenchantement des idées. Une lecture croisée de Jean Parvulesco et de Guillaume Faye nous semble un exercice nécessaire pour suractiver le renouvellement de la pensée euro-sibérienne. Une lecture croisée d'Alexandre Douguine et de Robert Steuckers nous semble également nécessaire pour le développement d'un « Eurasisme européen ».

 

Dans le même ordre d'idée, nous ne refusons pas le clivage Gauche/Droite par facétie, pour nous poser en dissidence, c'est lui qui se refuse à nous et, courtois, nous acceptons ce refus et fin de non recevoir à nos avances ; nous sommes objectivement « exclus » et « inclassables ». Et nous ne le sommes pas pour parodier le simulacre d'élégance que se confectionnent d'allure les dandys littéraires. Les héritiers d'une bourgeoisie qui se rêvait noblesse et aristocratie qui incarnent le style « fin de race » dans les éditoriaux en costume de leur entre-soi qui pue l'hospice et l'arrogance. Nous ne sommes pas de « Droite » parce que ses valeurs actuelles et son politiquement incorrect ne nous ressemblent pas, ne nous représentent pas. La Droite n'a aucune identité politique, elle est transgenre. Des beaux draps aux beaux tissus. Mais toujours les mêmes mensonges.

 

De la même manière que le clivage Gauche/Droite se refuse à nous, nous rejetons radicalement le ni-ni politique du « ni Gauche ni Droite ». Ce point sera préciser plus loin.

 

Nous ferons, sans fausse modestie, amende honorable concernant ce qui, dans notre essai, pourrait malencontreusement apparaître pour affirmatif ou injonctif. Nous émettrons l'idée que si nous avons mal compris, c'est peut-être que l'on nous a mal expliqué et sans doute que nous avons mal entendu. Si nos incompréhensions ne sont le fruit que d'un malentendu, nous nous réjouissons que tout le monde comprenne ce qu'est la Droite à part nous et espérons que l'on nous réponde pour que nous puissions enfin comprendre... Considérez que nos affirmations et injonctions sont autant de questions.

 

Il faudra donc à nos lecteurs potentiels remettre cet essai dans son contexte initial. Celui d'un roman qui combat l'essai, d'un roman qui combat le roman, d'un roman qui combat l'écriture. D'un chaos qui combat le logos pour le sauver de lui-même puisqu'il ne peut lui-même se sauver. Un roman qui parle de notre démarche militante à l'aune de nos aventures intérieures, de notre volonté de passer à autre chose ; à une autre forme d'écriture... et où nous prenons, entre les lignes, toute la part de nos échecs personnels et collectifs, de nos faiblesses et maladresses. Une « chanson de geste » métapolitique, un « lais » eurasiste. L'histoire d'un homme qui chute et se blesse, qui se relève et qui boîte, qui réapprend à marcher et se redresse, qui tombe, qui arrive en retard au carrefour de sa vie et qui, enfin arrivé au grand croisement, n'a d'autre choix que de franchir la ligne, d'emprunter le sentier perdu du rêve pour retrouver la voie de l'existence... car le retard provoqué par les actes manqués est un aperçu de la mort. D'une mort joyeuse et mélancolique qui désormais nous accompagne fidèlement et amoureusement sur les chemins de la connaissance du Soi vers la destination finale où nous avons tous rendez-vous.

 

« L'horizon forestière de la verte demeure reprenait son souffle à mesure que le Soleil se levait et dissipait la brume. Le frisson du matin dévoilait les mystères de la montagne. Premier réveillé, je suis sorti de la sapinière qui avait chaleureusement accueillie nos rêves et j'ai ranimer le feu de camp. Et c'est là que j'ai rencontré la grande dame. J'étais en face du Mont-Blanc. Cela fait longtemps que je n'ai foulé l'humus de la belle au bois dormant, fleurer l'humidité de son feuillage, découvert la roche claire, entendu le chant du ciel. Revoir la pudeur déshabillée du temps s'épanouir, et mourir. Le Mont-Blanc m'attend, je le sais. »

 

Comme nos lecteurs habituels l'auront remarqué, la trentaine d'essais ; de rapports métapolitiques, que nous avons rédigé cette dernière décennie, à l'attention des militants et des avants-gardes, ont tous disparu de notre blog.

 

Les différentes corrections, remises-en-forme et mises-à-jour de nos travaux ont été retardées ou perdues à cause de divers problèmes d'ordre technique, abandonnées à cause de raisons pratiques et personnelles. Nous parlons de centaine d'heures de travail qu'il nous faut reprendre, de milliers de pages de prise de notes dans lesquelles il nous faut remettre de l'ordre... Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs et ferons le nécessaire pour une remise-en-ligne ; un jour peut-être et sans doute jamais. Nous essayerons ici de dégager les grands thèmes que nous abordions dans ces différents essais et qui ouvraient des pistes de réflexion, sans nulle autre prétention que de mettre l'accent sur ce qui nous apparaissait comme des « angles morts », et bien morts, de leur belle mort.

 

Nous ne croyons pas à la seule force de la réussite personnelle et de l'exemple individuel ni aux projets collectifs et à la reconquête massive de l'opinion publique, pas plus que nous ne croyons à la possibilité d'influencer les multitudes anonymes connectées par la « réinformation » ou la « guérilla culturelle », ou encore au « survivalisme communautaire ». Tout ce qui serait de l'ordre du quantitatif, nous le rejetons. La fraternité et les solidarités artificielles entre des anonymes, pseudos, avatars et autres trolls : ça n'existe pas ! Quand bien même il ferait temporairement « communauté ». Les réseaux-sociaux provoquent des effets de loupe et les entre-soi sont autant de cours des miracles. Et quand on ferme les écrans superposés de la grande hallucination, on ne peut que constater le néant, la réalité diminuée, ce qui reste d'hypnose...

 

Il y a le centre et la périphérie. Nous sommes aux confins de la périphérie, en bordure du dernier confins, au bord de l'abîme.

 

Nous croyons à la volonté d'un petit nombre de se préparer à prendre le contrôle, de maîtriser les événements par une action souterraine quand le Chaos viendra, lui redonner un second souffle quand il s’essoufflera – « Risquerons-nous à bout de souffle un souffle de plus ? ». Nous croyons à la capacité des avants-gardes de devenir une seule et même avant-garde, une seule et même stratégie, un seul et même terrorisme métapolitique qui ne commente pas l'actualité mais la commande. Qui ne parle pas. Une seule et même tragédie... Les portés disparus de la Nuit que l'on aperçoit les nuits de pleines lunes car ils sont plus noirs que la Nuit. Faisons rougir les ténèbres et pâlir l'obscurité que les ombres nous fuient. Ils ne verront que nos yeux et ça sera leur dernière vision. Faire silence et disparaître. Le goût du secret, de la vie, de l'amour.

 

Morts pour Europe !

 

Blonde sauvageonne aux yeux verts des Siciles éternelles. Brune ougrienne aux yeux bleus des Laponies qui bordent ciel. Noire prussienne aux yeux ambres des Livonies aux peaux de miel. Rousse kièvienne aux yeux bruns des Celtides charnelles. Blonde apollinienne aux yeux gris des Cythères immortelles... Morts pour Aphrodite, Vénus, Cliodhna, Freyja... Pour Artémis, Diane, Arduinna, Skadi... Pour Athéna, Minerve, Belisama, Snotra...

 

Morts pour Marie, pour la Sainte-Trinité et Notre-Dame !

 

«  Vénérable déesse, qui aime les ténèbres... visible et invisible.... Dont toutes choses émanent, car tu donnes des lois au monde entier, et tu commandes même aux Parques, souveraine de la nuit ! »

 

Tombés pour le Soleil invaincu et sa Belle endormie ; Dame céleste des braves. J'irai lui donner « Fier baiser » au tombeau du Graal retrouvé, comme un trouvère éperdu lui chanterai l'Amour. Car l'Amour c'est la mort !

 

« Sur le plan de l'esprit, il existe quelque chose qui peut déjà servir de trace aux forces de résistance et de renouveau : c'est l'esprit légionnaire. C'est l'attitude de ceux qui surent choisir la voie la plus dure, de ceux qui surent combattre tout en étant conscients que la bataille était matériellement perdue, de ceux qui surent convalider les paroles de la vieille saga : « Fidélité est plus forte que feu », et à travers lesquels s'affirme l'idée traditionnelle qui veut que ce soit le sens de l'honneur ou de la honte – et non des petites mesures tirées de petites morales – qui crée une différence substantielle, existentielle, entre les êtres, comme entre une race et une autre race. » Julius Evola, Orientations, Point 3, pp. 46-47, Pardés

 

Les analyses politiques et critiques du système médiatique sont impuissantes, infécondes, stériles. Tout ce qui devait être dit sur la crise du monde moderne et le déclin de l'Occident, la faillite des élites et la servitude volontaire, l'ingénierie sociale et la psychologie des foules, la propagande et le spectacle de la marchandise, l'immigration-invasion et le grand remplacement, la convergence des catastrophes et l'effondrement des sociétés complexes, qui sont autant de causes et de conséquences d'un long pourrissement de la civilisation européenne, a été dit. Nous ne le dirons pas mieux que nos prédécesseurs et ne prendrons pas le pouvoir par les voies démocratiques !

 

Où est le pouvoir ?

 

L'ennemi, le grand adversaire, a compris que si nous ne pouvons le désigner nous ne pouvons le combattre et sa plus grande ruse est de faire croire qu'il n'existe pas. Nous dînerons donc avec lui avec de longues cuillères tandis que les premiers invités à sa table ne remarquent pas la chaise vide. Mais l'hôte est bien là.

 

« (...) Avec Vladimir Dimitrijevic, dans le sous-sol conspiratif de la librairie de l'Age d'Homme, rue Férou. Il me fait part d'une troublante vision qu'il a eu il y a quelques jours à Martigny en Suisse, lors d'une exposition d'icônes russes présentée par Vladimir Volkoff à la fondation Pierre-Gianadda. Cela avait commencé par un malaise ; une nausée l'avait submergé quand il s'était remémoré la relative inutilité de « tous nos combats, toutes nos activités actuelles ».

 

En face de la Bête qui se dresse devant nous, immense, remplissant les cieux de ses tumultueuses ténèbres, nous ne faisons rien d'autre, disait-il, que l'agacer indéfiniment par des petites banderilles, alors que le moment de l'estocade décisive a sonné depuis longtemps déjà ; tous nos efforts actuels sont donc aussi dérisoires qu'imbéciles, et le plus souvent le produit d'une manipulation menée par l'ennemi lui-même, pour faire diversion ; parce qu'à présent ne compte plus que le coup final, l'épée placée directement dans la grosse veine du cœur ; la mort immédiate, fulgurante. Et personne – aucun des nôtres – ne s'avisait d'y penser, tenus, par le terrifiant travail hypnotique de la Bête, par l'embrassement hallucinatoire de son regard. «  Le commandement du moment présent : la Bête, il faut la frapper à mort. » » Jean Parvulesco, Un retour en Colchide, Nous sommes déjà en Colchide, tout en n'y étant pas encore, pp. 109-110, Guy Trédaniel Éditeur  

 

Car il serait pratique et confortable de penser agréablement, de se satisfaire de représenter une opposition au système politicomédiatique, de se donner supplément d'âme et grand frisson, de fanfaronner, avant même de nous remettre en question par auto-proclamation du bien fondé de notre bien fondé ; le bien fondé d'un « autre camp du bien », d'un « autre système politicomédiatique » pour d' « autres troupes d'occupation mentale », que nos empêchements et incapacités ne sont le fruit que de manipulations et subversions extérieures aux avants-gardes de l'esprit qui sont, par définition, le cœur ardent de la révolte que nos cercles, groupes et mouvements contiennent et que toutes les agences au service de la Bête travaillent discrètement et occultement au corps. Mais nous sommes d'abord divisés entre nous et en nous-mêmes divisés, auto-diabolisés, les différentes agences de subversion ; de division et de diabolisation, n'ont pas grand chose à faire d'autre que d'agiter les chiffons rouges et les drapeaux noirs...

 

Est-ce que nous contenons ce feu contre le monde postmoderne comme on retient sa colère ou est-ce que nous l'emprisonnons dans nos désespoirs ?

 

Des hideux désespoirs déçus, ou déceptions désespérées, dissimulés derrière le masque d'espoirs vitalistes et natalistes qui cachent le visage d'une lassitude et d'un suicide qui ne disent pas leur nom : Civilisation. Des espoirs et enthousiasmes habillés en conservatisme ou transhumanisme pour l'occasion, en habit du Dimanche, mais nous ne nous rendons pas à une communion ni à un baptême, ce sont à des funérailles que nous assistons !

 

Ils viennent déguisés comme pour le carnaval ou apprêtés comme pour un mariage... Ne voyez-vous pas qu'il s'agit d'un enterrement ? Et pas un enterrement de vie de garçon où vous trouveriez encore l'occasion de faire la fête. Celui d'un vieillard. Nous pourrons rire et danser après l'enterrement, mais pas pendant la messe. C'est la veillée funèbre. C'est l'heure du recueillement : la civilisation occidentale est morte. Qu'elle repose en paix. Fermons-lui les yeux et déposons un bouquet de roses rouges sur sa tombe et honorons la en restant fidèles à ses principes mais acceptons sa mort. Une petite fille naîtra qui s'appellera Europe. Car aux enterrements succèdent mariages et naissances.

 

Le système tremblera lorsque que nous disparaîtrons des réseaux-sociaux, ne participerons plus au débats, refuserons de réagir à la bêtise pour créer le réel. Dans un monde bruyant, le silence est notre dernière arme. Imaginez qu'ils ne se retrouvent qu'entre eux et face à eux-mêmes, que, tout à coup, nous les privions de leur sac de frappe : parce que nous ne sommes que ça. Nous sommes les souffres douleur de psychopathes et de pervers. Internet est un asile de fous et seule la folie a sa place dans ce monde virtuel uniquement et exclusivement matérialiste dont le virtualisme est l'aboutissement. Toute tentative de poésie y est systématiquement détruite. Et si nous leur laissions le virtuel pour retourner au présent, au seul réel ? Mais nous le ferons pas, et nous perdrons : nous avons déjà perdu.

 

Nous entendons parler de « sécession », la bonne blague, collection automne-hiver des modes métapolitiques, mais là est la seule sécession : la sécession de toutes activités métapolitiques virtuelles pour un retour du politique dans le monde réel. Mais nous sommes effrayés par cette simple idée, nous sommes dépendants, drogués au virtuel, au superficiel et à l'artificiel, il nous faut notre dose. Nous ne voulons pas être libres. Nous trouverons toujours une petite excuse pour y aller encore un peu, une dernière fois... Dés qu'un des nôtres à une autre activité que celle de la pratique du virtuel, il ne peut s'empêcher de la virtualiser et d'en faire part sur les réseaux-sociaux, toute autre activité que celle du virtualisme devient exceptionnelle. Pendant des mois, nous n'étions pas présents sur les réseaux, nous lisions et écrivions, vivions parmi les ombres, mourrions aussi un peu, venions de temps à autres observer silencieusement ce qu'il s'y passait, et nous avons vu toutes les névroses postmodernes s'exprimer, la solitude et la détresse des nôtres, l'assuétude à la plus puissante des drogues qui ne fut jamais inventée et que nous nous injectons tous les jours. Le plus grand tabou se dressait devant nos yeux et nous ne le voyions pas, il suffisait de prendre du recul, d'y êtes forcés. Nous sommes dans le déni, réel et virtuel se sont hybridés pour former une seule et même réalité où la part de vérité spirituelle ne peut avoir sa place et ne l'aura jamais.

 

 

La génération Internet n'a rien connu d'autre que ce mélange de vrai et de faux. En dehors de quelques exceptions qui ont découvert la politique, le traditionalisme, la religion « grâce à internet », la majorité suit le flux global du grand spectacle du divertissement et de la marchandise.

 

 

Ce que nous observons c'est que la métapolitique rigolarde du troll et du mème reflète une angoisse et ne remplit son rôle de catharsis qu'à moitié. D'une « catharsis » au service du statu quo, qui est de l'ordre du soulagement par un « autre divertissement ». Un divertissement froid qui n'est que le masque hilare de notre impuissance. Le divertissement à en mourir.

 

Le système politicomédiatique globaliste, dont nous faisons l'erreur d'analyser sa toute puissance comme de la suffisance ou de la médiocrité, a trouvé dans la réinfosphère sa partenaire idéale et ceux-là ont fait pleins de petits. La servitude volontaire des multitudes anonymes connectées à l'actualité, aux formats et aux écrans superposés du grand spectacle de la marchandise, fournit toutes les datas nécessaires qui permettent à la Gouvernance de renforcer sa résilience, de perfectionner son ingénierie psychosociale cybernétique et d'augmenter sa « puissance de calcul » grâce au cerveau global formé par « Internet » : la mise en réseau de nos ordinateurs, tablettes et smartphones offre au système cybernétique la grande triangulation de nos cerveaux connectés, nos âmes ainsi pourchassées dans le moindre recoin de notre esprit. Il n'y a plus de refuges, de recours aux forêts, nous sommes déjà dans le Métavers de la réalité diminuée. Nous fournissons gracieusement au système toutes les informations sur nos stratégies pour le « pirater » ou en « prendre le contrôle ». Nous travaillons actuellement pour le forum de Davos.

 

La démocratisation d'internet fut le plus grand événement du XXIe siècle. Cela a radicalement changé les théories classiques de l'information, de la propagande et de l'art de la guerre, et nous y avons vu une aubaine métapolitique alors que c'était une cuisante défaite ; à se brûler les doigts sur les claviers de l'Enfer. Une mise-à-jour s'impose ! La révolution en promotion, la révolte à moitié prix. Nous en sommes restés à Gramsci, Orwell, Huxley... alors qu'Internet est finalement l'arme militaire ultime, l'arme de destruction massive des esprits, l’outil chirurgical de toutes les opérations subversives et l'instrument de la contre-initiation permanente. Mais les avants-gardes sont fascinées et hypnotisées par cette technologie au service du système diabolique des écrans superposés, organe d'une propagande épileptique, d'une ingénierie psychosociale cybernétique où nous ne jouons qu'un rôle analogique et numérique d'ajustement des paramètres globalistes.

 

Nous affirmons qu'Internet et les réseaux-sociaux sont le lieu de l’internement, de l'expression invisible de tous les résidus psychiques dont nous ne sommes que les avatars, les véhicules anonymes d'influences infrahumaines et démoniaques auxquelles nous donnons un corps virtuel au service de l'Intelligence Artificielle, si ça n'est sa préfiguration archétypale, qui n'est autre que la parodie de l'Esprit. Le goulag de nos âmes enfers ouverts et à guichets fermés, verrouillés.

 

Maintenant que Dieu et diable sont morts, ne reste que le néant. Nous sommes possédés par la machine dans son expression la plus maléfique. Le « prince de ce monde » a perdu le contrôle, ses plus fidèles disciples ne croient plus en lui, et sa colère abandonnée, d'avoir perdu d'avance sur tous les plans, va produire un retournement inattendu de l'Histoire, une surprenante alliance du Sacré et du profane, de celui qui n'a d'autre choix que le repentir sincère pour continuer à jouer son rôle céleste. Le grand déshérité, le profanateur, car c'est bien à lui qu'a été confié le destin de la terre et de l'humanité qui lui est aujourd'hui confisqué par des forces qui ne supportent plus aucune idée de bien et de mal, ne peut que retourner au créateur qui l'a déjà pardonné pour recouvrir son trône et maintenir l'équilibre. Prions pour sa rédemption. Le déchaînement des puissances dans l'invisible va provoquer des événements inédits dans le visible et l’humanité va se retrouver face à elle-même. Homo-mythologicus face à homo-deus. L'homme-dieu face à sa création.

 

« Tout catholique, soumis à l’Église enseignante, doit croire que les hommes sont prisonniers et esclaves du Diable, que la terre est le royaume de Satan. Durus est hic sermo, mais il ne laisse aucun échappatoire : qui ne croit pas fermement être sujet et serviteur du Diable ne peut se dire catholique.

 

Car notre assujettissement, notre esclavage n'a point été effectivement aboli par la Rédemption. (…) Après la venue de l'Homme-Dieu ont été rachetés, libérés, ceux-là seulement qui sont en union intime avec le Christ (…) combien s'en trouve-t-il qui ne sont chrétiens que de nom, ou de pure forme ? (…) cèdent aux mirages et aux tentations de Satan. (…) très rares, même parmi les chrétiens, sont ceux qui parviennent à conserver la vertu de la purification baptismale. (…) La conséquence est, qu'aujourd'hui encore, la presque totalité du genre humain – tous ceux qui n'ont pas acceptés le Christ – et la plupart encore de soi-disant chrétiens, est esclave et prisonnière de Satan. » Papini, Le Diable, La nécessité de connaître le Diable, Le Diable maître des hommes, pp. 22-23, Flammarion (1954)

 

« Le péché satanique par excellence est l'orgueil, la présomption, l'arrogance. Or, nous voyons tous les jours des hommes qui prétendent donner un fondement à l'univers grâce à quatre concepts ou à quatre formules ; des hommes qui proclament avoir conquis, avec leurs machines, les attributs divins ; des hommes de peu de cervelle et d'esprit médiocre qui s'arrogent le droit de dominer et guider les peuples et les nations, et qui les conduisent, avec une vanité stérile, à l'esclavage et à l'extermination ; des hommes sans générosité de sentiments ni profondeur de pensée, qui se posent maître de poésie, de philosophie, de morale et de politique. Si le Diable est orgueil, nous sommes tous, plus ou moins, diaboliques.

 

(…)

 

De quelle façon pouvons-nous donc entreprendre notre révolte contre Satan ?

 

(…)

 

Détester le Diable ne suffit pas. Le défense contre le Démon se montre de plus en plus vaine, de plus en plus faible.

 

Alors, que faire ?

 

(…)

 

Si les hommes ne sont pas capables de se transformer en anges, il est nécessaire que Lucifer redevienne lui-même un ange. Si les hommes sont incapables d'une conversion effective et totale, nous ne pouvons compter que sur la conversion de Satan.

 

Mais une pareille conversion est-elle concevable ?

 

(…)

 

Dieu pourrait obtenir cette conversion, mais une conversion imposée par le Ciel serait en contradiction avec la liberté que Dieu a concédée à ses créature.

 

Or les hommes, que Dieu même a invités à collaborer à la Rédemption, ne pourraient-ils pas à faire quelque chose pour la rédemption de Satan ?

 

Chaque jour, les chrétiens se tournent vers Dieu pour lui demander de les « délivrer du Malin »., mais personne ne pense que cette délivrance ne peut venir de Dieu seul. Peut être est-il nécessaire que le corps mystique du Christ s'offre en victime pour le salut de Satan même et, par une conséquence naturelle, pour le salut de tous ? » Papini, Le Diable, Le Diable et les hommes, La révolte contre Satan, pp. 185-186, Flammarion (1954)

 

Nous autres, cœurs sauvages et farouches de l'Empire eurasiatique de la Fin, louvoyants dans la Nuit, nous en appelons au Chaos.

 

Le Chaos, ça n'est pas les ténèbres. C'est le moment métaphysique et cosmique où la Lumière commence à percer l'obscurité ; où le vide féconde le néant et où les premières formes du vivant apparaissent. Le Chaos est la condition primordiale à la création de quelque chose de nouveau, l'élément principiel et co-créateur du présent « toujours déjà présent », du présent en ce qu'il est vérité infinie et réalité éternelle. Seulement ensuite viennent le logos – l'information, le discours, la propagande – et l'ordre – l’organisation, la civilisation – qui reflètent les qualités de l'Esprit dans les principes métaphysiques primordiaux et la matière première.

 

« Le Sujet radical qui fait le choix de suivre le Divin, dévoilé dans son âme/conscience au moment de sa naissance dans le Chàos, lors de la première catharsis qui l'a conçu au préalable, sous l'effet de la lumière divine aveuglante, ainsi que des consolations spirituelles et des visions métapolitiques qui le confirment dans le choix qu'il a fait, voit aussi les ténèbres de sa nature, la zone d'ombre de son être, la pollution des vices capitaux à travers sa personne et sa personnalité.

 

La lumière du Divin éclaire et aveugle et, dans cette obscurité chaotique, le Sujet radical voit la substance fragile dont il est fait, le masque qu'il a lui-même placé sur le visage de sa vraie nature où, s'adorant lui-même comme Narcisse, il a construit un royaume égocentrique de faussetés et de croyances déformées qu'il croit lui-même, dont il s'est convaincu et dont il a convaincu les autres. Ainsi, la vision initiale du caractère fallacieux de sa propre nature, la prise de conscience de l'obscurité impliquant le corps, l'esprit et l'âme créent comme réponse différentes dynamiques intérieures de type égoïste, du rejet d'une telle vision et prise de conscience négatives à la recherche exclusive de consolations spirituelles, de la lumière du Divin sans l'ombre de sa propre nature contaminée que l'on ne tolère pas de voir. » René-Henri Manusardi, Le sujet radical, le masque et la chute des dieux, Euro-synergies

 

Nous attendions, fidèles d'Amour, dans la patience étouffée d'un feu qui couve, les premières étincelles qui raviveraient la flamme, mais les porteurs de flambeaux n'allument que les bûchers de vanité et des petites différences. Le grand feu johannique de la Quatrième théorie politique n’éclaire que quelques âmes qui brûlent et les printemps s'achèvent dans l'odeur des pétards mouillés et la fumée chimique de barbecues réactionnaires.

 

« Porteur de lumière » dites-vous ?

 

Notre ennemi est le Libéralisme, le postmoderne, le globalisme. Notre adversaire est le complotisme, le prométhéisme, l'occidentalisme.

 

Nous attendons l'épreuve du feu et notre front est rouge encore du baiser de la Reine.

 

Vive l'Empire !

 

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