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26/12/2014

Balzac : grande famille continentale et mystère de civilisation (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, Balzac : grande famille continentale et mystère de civilisation, pp. 309-310, aux éditions Alexipharmaque

 

Qu'on le veuille ou non, ce point de vue risque de s'imposer, à la fin. Magiquement. Et cela d'autant plus que ce même point de vue représente une profonde constante de l'esprit européen dans son intemporalité souterrainement active.

 

Concluons donc ce bref écrit de combat sur le projet contre-stratégique, actuellement en cours, de faxe Paris-Berlin-Moscou, en citant ce que Ernst Robert Curtius appelait, dans son monumental Balzac de 1933, l' « allusion » de l'auteur de la Conspiration des Treize à une certaine « Europe comme mystère », à cette grande famille continentale, dont tous les efforts tendent à ne je sais quel mystère de civilisation.

 

Or cette grande famille continentale de laquelle Balzac avait eu en son temps la prescience visionnaire n'est autre, en fait, que celle précisément de cette conspiration permanente qui, de siècle en siècle, perpétue souterrainement la volonté d'intégration impériale finale du « Grand Continent » eurasiatique et de la réalisation des buts eschatologiques occultes de celle-ci, conspiration qui constitue ce que Balzac appelait, lui, d'une si géniale manière, un mystère de civilisation. « Marche imposante que rien ne peut arrêter », car « c'est la volonté de Dieu qui s'exécute, c'est sa pensée qui se réalise », dira-t-il encore (cité par Ernst Robert Curtius dans son Balzac). 

 

On voit ainsi que l’obsession grand-continentale eurasiatique d'une certaine conscience révolutionnaire européenne secrètement impériale ne date pas d'aujourd'hui, qu'elle existe en continuité depuis des temps que l'on peut assurément tenir pour immémoriaux ; que cette obsession constitue un véritable « mystère de civilisation ».

 

Loin de représenter une simple émergence politico-historique circonstancielle, le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou pour lequel nous nous battons déjà, apparaît donc comme la face immédiatement visible d'une profonde actualité supra-temporelle de la conscience européenne, de cette « grande famille continentale » entrevue par Balzac, considérée dans ses ultimes dimensions eurasiatiques, impériales et révolutionnaires.

 

suite : C'est l'histoire qui décide précédent : Conduire l'offensive du désencerclement

 

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« Celui que l'on attend » (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, « Celui que l'on attend », pp. 308-309, aux éditions Alexipharmaque 

 

D'ailleurs, si l' « homme providentiel » qui devra prendre le pouvoir présidentiel à Moscou se trouve identique à la figure visionnaire, prophétique, de « celui que l'on attend », il devra y avoir déjà pensé, de par lui-même, au problème révolutionnaire fondamental de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui est le problème absolument prioritaire du « nouveau pouvoir », quel qu'il sera.

 

Le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou sera prêt à être immédiatement activé au moment où les puissances nationales révolutionnaires des élites et des masses françaises, allemandes et russes suractivées par nos soins rencontreront, et épouseront, sur leur montée même, la triple volonté d’état de la France, de l'Allemagne et de la Russie, car c'est bien cette rencontre qui est appelée à fonder, à renouveler abyssalement l'histoire grand-européenne asiatique.

 

Et ce n'est pas du tout que l'on essaierait d'escamoter, à présent, ce qu'à ce moment-là ne va pas pouvoir ne pas être la farouche opposition de la conspiration mondialiste américaine face à l'émergence, en Europe, de l'axe Paris-Berlin-Moscou, la libération de l'Europe aura alors déjà été acceptée, l'encerclement politique et tous les interdits politico-stratégiques opposés par la conspiration mondialiste américaine à la plus Grande Europe naissante défoncés, balayés, anéantis par le soulèvement des forces national-européennes de libération révolutionnaire. Car, dans l'état actuel des choses, il est de fait impossible que l'axe Paris-Berlin-Moscou en vienne à se trouver installé avant la libération politique totale de l'Europe ne soit déclarée, et c'est précisément la déclaration de l'installation , de la mise en place de l'axe Paris-Berlin-Moscou qui marquera l’avènement en marche de la plus Grande Europe, l'arrachement révolutionnaire de celle-ci à l'emprise assujettissante de la « Superpuissance Planétaire des États-Unis ».   

 

suite : Conduire l'offensive du désencerclement précédent : Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime

 

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Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime, pp. 307-308, aux éditions Alexipharmaque

 

Et il n'est même pas impossible que l'épreuve de force entre la social-démocratie au pouvoir et les forces de contestations qui vont s'élever alors contre l'état de fait puisse prendre aussitôt les allures d'une guerre civile, les choses apparaissant ainsi d'autant plus étranges que les forces de contestation se levant contre la dictature à la fois sournoise et totalitaire de la social-démocratie seront tout fait inconnues, n'ayant encore fait état, ouvertement, de leur existence, et ne manifestant donc aucune relation avec ce que l'on appelle, sans doute par dérision, l' « opposition nationale » – soi-disant « gaulliste » – et autres formations de la même frime, salement complices, à la traîne, et dans l'imitation honteuse du pouvoir en place « opposition nationale » dont les positions affichées font ouvertement assaut d'allégeance aux mots d'ordre de la conspiration mondialiste se tenant présente dans l'ombre.

 

D'autre part, il faudra aussi que le déclenchement de la campagne, à Moscou, en faveur du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, coïncide en quelque sorte avec l'apparition soudaine, et avec la prise du pouvoir présidentiel par l' « homme providentiel », par « celui que l'on attend », de manière à ce que l'on puisse être certains de l'attitude du gouvernement russe à ce sujet. Le gouvernement de Moscou devant alors, en effet, s'emparer de la pétition en cours pour le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, pour ne faire son propre cheval de bataille, au niveau propre de la  « grande politique ». L'affaire devant être en dernière instance traitée d’État à État entre la Russie, la France et l'Allemagne.

 

suite  : « Celui que l'on attend » précédent : Moscou devra donner le signal de départ

 

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