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26/12/2014

Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime, pp. 307-308, aux éditions Alexipharmaque

 

Et il n'est même pas impossible que l'épreuve de force entre la social-démocratie au pouvoir et les forces de contestations qui vont s'élever alors contre l'état de fait puisse prendre aussitôt les allures d'une guerre civile, les choses apparaissant ainsi d'autant plus étranges que les forces de contestation se levant contre la dictature à la fois sournoise et totalitaire de la social-démocratie seront tout fait inconnues, n'ayant encore fait état, ouvertement, de leur existence, et ne manifestant donc aucune relation avec ce que l'on appelle, sans doute par dérision, l' « opposition nationale » – soi-disant « gaulliste » – et autres formations de la même frime, salement complices, à la traîne, et dans l'imitation honteuse du pouvoir en place « opposition nationale » dont les positions affichées font ouvertement assaut d'allégeance aux mots d'ordre de la conspiration mondialiste se tenant présente dans l'ombre.

 

D'autre part, il faudra aussi que le déclenchement de la campagne, à Moscou, en faveur du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, coïncide en quelque sorte avec l'apparition soudaine, et avec la prise du pouvoir présidentiel par l' « homme providentiel », par « celui que l'on attend », de manière à ce que l'on puisse être certains de l'attitude du gouvernement russe à ce sujet. Le gouvernement de Moscou devant alors, en effet, s'emparer de la pétition en cours pour le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, pour ne faire son propre cheval de bataille, au niveau propre de la  « grande politique ». L'affaire devant être en dernière instance traitée d’État à État entre la Russie, la France et l'Allemagne.

 

suite  : « Celui que l'on attend » précédent : Moscou devra donner le signal de départ

 

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Moscou devra donner le signal de départ (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, Moscou devra donner le signal de départ, pp. 306-307, aux éditions Alexipharmaque

 

Quant à nous autres, on peut déjà s'aventurer à affirmer que la bataille politique décisive pour la mise en activité du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou est déjà commencée, et que c'est bien à Moscou même que, pour le moment, nous avons choisit d'installer le centre opérationnel de sa mise en situation de départ immédiat.

 

Si c'est à Moscou qu'il appartient à prendre l'initiative, c'est à Moscou que nous allons devoir commencer par mettre la pression, essayer de susciter la grande lame de fond porteuse de l'enthousiasme révolutionnaire à l'égard de la représentation supra-mentale collective du projet Paris-Berlin-Moscou. C'est Moscou qui, comme on l'a dit, devra donner le signal du départ, un mystérieux rituel l'exige.

 

Aussi devons-nous concentrer toutes nos disponibilités d'agitation, d'influence et d'intervention pour porter à l'incandescence l'intérêt abyssal de nos structures idéologico-révolutionnaires de présence et d'encadrement agissant sur place, à Moscou, de manière à ce que l'heure venue, celles-ci puissent déterminer, depuis les profondeurs, l'entrée en action des médias et des grands groupements d'influence politique, culturelle, voir même religieuse, ainsi que, finalement, des instances gouvernementales actives, pour promouvoir, pour exiger une initiative politique décisive de Moscou en faveur du projet Paris-Berlin-Moscou. Initiative de Moscou à laquelle nous nous engageons d'obtenir les réponses attendues de Paris et de Berlin. Il faudra donc qu'en même temps nous entreprenions d'urgence un double mouvement analogue de réveil, d'exacerbation, à Paris et à Berlin, en mettant à l'épreuve d'une manière extrêmement intensive les « groupes géopolitiques » dont nous disposons, sur place, à l'heure actuelle, afin que la figure mobilisatrice du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou y soit présente, et agisse suivant nos plans.

 

Ce qui implique – on se trouvera obligés de le faire – que les « groupes géopolitiques » sortent de leur clandestinité pour agir à découvert, situation nouvelle qui ne sera pas sans comporter sûrement d'assez graves dangers. Mais il n'est moins certain que, de par cela même, la mainmise politique de la soi-disant social-démocratie sur l'ensemble du pouvoir politique en place s'en trouvera violemment contestée, et que, de toutes façons, nous allons devoir aller à l'épreuve de force.

 

suite : Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime précédent : Un commandement d'action immédiate et totale

 

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La Russie : pivot originel, bunker ontologique de départ (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, La Russie : pivot originel, bunker ontologique de départ, p. 305, aux éditions Alexipharmaque

 

Seule la Russie pourrait le faire, mais encore faudrait-il qu'au préalable y apparaisse l' « homme providentiel », l' « homme du plus grand destin », qui seul saurait prendre sur lui d'engager la Russie dans la grande aventure impériale eurasiatique présupposée comme nécessairement consécutive à la mise en place de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui n'en est que le pivot originel, le bunker ontologique du départ. 

 

Car, de toutes les façons, l'Europe sera grand-continentale eurasiatique, ou ne sera pas. En fait, le noyau fédéral franco-allemand proposé aujourd'hui par Joschka Fischer ne représente déjà plus rien : l'Europe à laquelle il en appelle n'est pas l'Europe, mais une sorte d'apparition spectrale, ectoplasmique de celle-ci. La véritable Grande Europe, c'est l'Imperium qui émergera autour de l'axe Paris-Berlin-Moscou, quand celui-ci sera devenu l'axe Madrid-Paris-Rome-Berlin-Moscou-New Delhi-Tokyo.

 

Ainsi le seul intérêt du projet fédéral de Joschka Fischer réside-t-il dans le fait qu'en proposant un noyau fédéral dur franco-allemand, auquel viendraient se joindre par la suite, et également fédéralisés, les autres pays européens envisagés, il outrepassait les interdits les plus formels de la conspiration mondialiste américaine, qui ne supportera absolument pas que l'émergence d'une Europe Fédérale, fût-elle réduite à son expression réduite, mutilée, fût-elle même d'orientation social-démocrate, puisse avoir lieu dans l'espace européen sous son contrôle. A quoi correspond-elle au juste, on se le demande, cette initiative de Joschka Fischer ? L'Allemagne envisagerait-elle finalement de s'embarquer dans une manœuvre politique parallèle, en prenant des risques considérables ? Berlin entamerait-il, ainsi, qui sait quel chantage politique, qui sait quelle obscure épreuve de force avec Washington font-ils, ensemble, un jeu encore indéchiffrable, poussent-ils en avant une nouvelle phase du jeu américain secret de la social-démocratie en place ?

 

suite : Moscou devra donner le signal de départ précédent : Un commandement d'action immédiate et totale

 

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