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26/12/2014

La Russie : pivot originel, bunker ontologique de départ (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, La Russie : pivot originel, bunker ontologique de départ, p. 305, aux éditions Alexipharmaque

 

Seule la Russie pourrait le faire, mais encore faudrait-il qu'au préalable y apparaisse l' « homme providentiel », l' « homme du plus grand destin », qui seul saurait prendre sur lui d'engager la Russie dans la grande aventure impériale eurasiatique présupposée comme nécessairement consécutive à la mise en place de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui n'en est que le pivot originel, le bunker ontologique du départ. 

 

Car, de toutes les façons, l'Europe sera grand-continentale eurasiatique, ou ne sera pas. En fait, le noyau fédéral franco-allemand proposé aujourd'hui par Joschka Fischer ne représente déjà plus rien : l'Europe à laquelle il en appelle n'est pas l'Europe, mais une sorte d'apparition spectrale, ectoplasmique de celle-ci. La véritable Grande Europe, c'est l'Imperium qui émergera autour de l'axe Paris-Berlin-Moscou, quand celui-ci sera devenu l'axe Madrid-Paris-Rome-Berlin-Moscou-New Delhi-Tokyo.

 

Ainsi le seul intérêt du projet fédéral de Joschka Fischer réside-t-il dans le fait qu'en proposant un noyau fédéral dur franco-allemand, auquel viendraient se joindre par la suite, et également fédéralisés, les autres pays européens envisagés, il outrepassait les interdits les plus formels de la conspiration mondialiste américaine, qui ne supportera absolument pas que l'émergence d'une Europe Fédérale, fût-elle réduite à son expression réduite, mutilée, fût-elle même d'orientation social-démocrate, puisse avoir lieu dans l'espace européen sous son contrôle. A quoi correspond-elle au juste, on se le demande, cette initiative de Joschka Fischer ? L'Allemagne envisagerait-elle finalement de s'embarquer dans une manœuvre politique parallèle, en prenant des risques considérables ? Berlin entamerait-il, ainsi, qui sait quel chantage politique, qui sait quelle obscure épreuve de force avec Washington font-ils, ensemble, un jeu encore indéchiffrable, poussent-ils en avant une nouvelle phase du jeu américain secret de la social-démocratie en place ?

 

suite : Moscou devra donner le signal de départ précédent : Un commandement d'action immédiate et totale

 

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Un commandement d'action immédiate et totale (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, Un commandement d'action immédiate et totale, p. 305, aux éditions Alexipharmaque 

 

Or, c'est le devenir circonstancielle même de la présente histoire mondiale, à l'heure fatale de l'accomplissement d'un destin secret déjà inéluctablement en marche, qui fait que nous nous trouvons appelés aujourd'hui devant un commandement d'action immédiate et totale : c'est maintenant ou jamais qu'il nous faut agir, et qu'en agissant l'on emporte la partie.

 

Ainsi qu'on a cessé de le répéter, le passage à l'action révolutionnaire directe de l'Europe souterraine, de l'Europe déjà clandestinement engagée dans le combat pour sa libération, ne peut ni ne doit se faire qu'à partir de la mise en politico-historique de l'axe Paris-Berlin-Moscou.

 

Malheureusement, ni la France, ni l’Allemagne ne se trouvent à l'heure présente disposées, ni surtout pas en état de prendre l'initiative politique de l'axe Paris-Berlin-Moscou.

 

suite : La Russie : pivot originel, bunker ontologique de départ précédent : En finir avec la mainmise de la social-démocratie

 

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En finir avec la mainmise de la social-démocratie (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, En finir avec la mainmise de la social-démocratie, pp. 304-305, aux éditions Alexipharmaque

 

Ce qui revient à exiger la double mobilisation des nôtres, d'une part, pour en finir, par tous les moyens, avec la mainmise subversive de la social-démocratie et de ses conspirations partout à l’œuvre, partout au pouvoir en Europe et, d'autre part pour parvenir à une implantation révolutionnaire décisive dans la conscience collective européenne d'une représentation suractivée de la nécessité absolue et immédiate, de l'intégration grand-continentale, dont la première phase opérationnelle devra être celle de la mise en piste politique de l'axe Paris-Berlin-Moscou. La bataille finale pour la libération de l'Europe, sera donc une bataille qui va devoir se porter en termes de conscience, la bataille pour sa prise de conscience finale d'elle-même et de sa grande prédestination polaire des origines.

 

Ainsi la double épreuve qui est celle du démantèlement en force de la mainmise de la social-démocratie sur l'ensemble de l'actuel pouvoir politique européen, en même temps que celle de l'accession de l'Europe dans son entier à la conscience révolutionnaire de sa propre unité pré-ontologique, de sa prédestination impériale eurasiatique, constitue-t-elle la ligne de passage même de l'Europe actuellement en état de non-être à l'Europe à nouveau capable de maîtriser révolutionnairement ses destinées politico-historique propres, consciente à nouveau de sa mission suprahistorique finale.

 

L'histoire cependant, ne fait jamais des cadeaux, tous les objectifs appartenant à la définition active des grandes prédestinations politico-historiques à accomplir doivent être emportés, toujours, de haute lutte, tragiquement, héroïquement. Telle apparait donc comme étant la tâche de notre génération, la génération vouée à la mission révolutionnaire décisive du salut et de libération de la plus Grande Europe de son actuel assujettissement à la conspiration mondialiste régie par la « Superpuissance Planétaire des États-Unis ».

 

suite : Un commandement d'action immédiate et totale précédent : Trouver la faille salvatrice de l'anaconda 

 

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