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26/12/2014

L'ouvrage fondamental d'Alexandre Del Valle (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, L'ouvrage fondamental d'Alexandre Del Valle, pp. 301-302, aux éditions Alexipharmaque

 

« L'Europe occidentale, "tête de pont" géostratégique de l'Amérique en Eurasie », intitule Alexandre Del Valle un chapitre de son livre Guerres contre l'Europe. Bosnie - Kosovo - Tchétchénie, publié par Pierre Guillaume de Roux aux Éditions des Syrtes, Paris, 2000.

 

Ouvrage fondamental, ouvrage visionnaire, ouvrage d'utilisation contre-stratégique immédiate s'il en fut. Et qui livre les clefs confidentielles des plans de bataille de l'encerclement ontologique de l'Europe, de la conspiration mondialiste qui ne peut atteindre ses ultimes objectifs planétaires qu'en empêchant que la Grande Europe impériale eurasiatique ne puisse se faire. A travers son agression politico-militaire contre la Serbie, la conspiration mondialiste des États-Unis s'est directement attaquée à l'Europe, la guerre intercontinentale de la fin est commencée.

 

Je cite l'ouvrage d'Alexandre Del Valle, Guerres contre l'Europe. Bosnie - Kosovo - Tchétchénie, qui confirme intégralement nos propres thèses.

 

1) « Conscients qu'une Europe forte et indépendante serait en mesure de dépasser l'Amérique dans tous les domaines de la puissance, notamment économique, les stratèges américains veulent à tout prix prévenir le moindre réveil, tuer dans l’œuf la moindre velléité d'autonomie européenne, au cas où des dirigeants lucides décideraient de mettre sur pied une Grande Europe continentale, réconciliant ses "deux poumons", orthodoxe et occidental. D'où la volonté américaine d'affaiblir et de diluer le continent européen en incluant – au nom de l'OTAN – la Turquie dans l'Union Européenne et en éloignant consécutivement encore un peu plus celle-ci de la Russie, afin que la constitution d'une Grande Europe continentale indépendante et forte, susceptible de concurrencer les États-Unis – mais ainsi rendue impossible  – ne voie jamais le jour. »

 

2) « Vis-à-vis de l'Est européen, les États-Unis mènent donc une double politique consistant : primo, à étendre l'OTAN aux portes de la Russie, en intégrant au "monde occidental" les nations anti-russes de l'ex-Bloc soviétique en voie d'instrumentalisation, de culture catholico-protestante (Hongrie, Pologne, ex-Tchécoslovaquie, etc.) et islamique (Turquie, républiques musulmanes d'Asie centrale, Bosnie, Albanie-Kosovo, etc.) ; secundo, à affaiblir la Russie, la "refouler" vers l'Asie et la couper de l'Europe occidentale. Il s'agit ainsi de scinder le continent européen en deux, en réactivant une "nouvelle guerre froide" entre un Est post-byzantin ex-soviéto-communiste et un Ouest américanisé, un nouveau "choc géocivilisationnel" entre les "deux Europes" opposées l'une à l'autre autour des pierres d'achopement stratégiques islamo-occidentale et socio-économique. »   

 

suite : La superpuissance unique veut se perpétuer précédent : Un front Clandestin pour la libération de l'Europe

 

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25/12/2014

Un front Clandestin pour la libération de l'Europe (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, Un front Clandestin pour la libération de l'Europe, p. 301, aux éditions Alexipharmaque

 

Dans la conjoncture politique européenne actuelle, dont la caractéristique décisive est celle de l'installation préventive sur place d'une vaste conspiration social-démocrate partout au pouvoir dans l'actuel espace politique européen, conspiration social-démocrate mise subversivement en place et dirigée, dans l'ombre, par la « Superpuissance Planétaire des États-Unis », les combats pour la libération de l'Europe ne peuvent plus être, aujourd'hui, que des combats souterrains, les combats désespérés d'une résistance clandestine. Car il y a un front clandestin de libération de l'Europe, qui reste, à présent, la dernière chance d'une nouvelle liberté politico-historique européenne face à la conspiration mondialiste qui veut sa fin, qui se bat pour la fin de l'Europe, et de ses libertés géopolitiques impériales et suprahistorique.

 

Le fait même que les responsables politiques de l'actuelle Europe Social-démocrate ignorent ou font semblant d'ignorer l'existence, la grande prédestination de la Russie, alors que c'est désormais grâce exclusivement à la Russie que l'Europe, la plus Grande Europe, l'Europe grand-continental eurasiatique puisse déjà prétendre à son existence à venir, donne la juste mesure de l'égarement idéologique et, finalement, de l'immense trahison politique et historique de la social-démocratie européenne au service non pas de la liberté de conscience de l'Europe et bien moins encore de ses combats de libération, combats souterrains, clandestins, désespérés mais de son assujettissement subversif aux intérêts, aux buts d'emprise impérialiste de la conspiration mondialiste en action.

 

Tous les régimes social-démocrates actuellement au pouvoir en Europe et, d'ailleurs, partout dans le monde ne sont que des régimes supplétifs, des régimes-harkis à la disposition de la force d'occupation mondialiste américaine agissant dans l'ombre.

 

suite : L'ouvrage fondamental d'Alexandre Del Valle précédent : L'inconcevable omission de la Russie

 

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L'inconcevable omission de la Russie (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, Renforcer L'Union Européenne dans un monde multipolaire, pp. 300-301, aux éditions Alexipharmaque

 

Mais, ce qui, par contre, apparaît en même temps là comme tout à fait  anormal, c'est l'inconcevable omission de la Russie dans la proposition de Joschka Fischer quant au projet d'un « îlot central » fédéraliste destiné à devenir le cœur de la future Grande Europe. Car, désormais, qu'est-ce que l'Europe mutilée de la Russie ? Rien, une pure fiction velléitaire, un leurre social-démocrate de plus, conçu pour qu'il barre préventivement les chemins devant le projet révolutionnaire de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui seul peut assurer une réalité politico-historique décisive à la plus Grande Europe, au « Grand Continent » eurasiatique suprahistoriquement non pas unifié, mais réunifié. Car c'est bien d'une réunification suprahistorique finale qu'il s'agit là et si on ne l'a pas compris, on n'a rien compris.

 

Est-ce donc possible que l'aveuglement politique – sans doute, d'ailleurs, bien volontaire – de la social-démocratie allemande à l'égard de la véritable situation politico-historique de l'Europe actuelle, violemment en butte à  l'agression politico-stratégique permanente de la conspiration mondialiste dirigée par la « Superpuissance Planétaire des États-Unis » ainsi qu'à l'égard de la nouvelle mission impériale de la Russie par rapport à l'Europe d'aujourd'hui et, surtout, de demain, puisse atteindre de telles dimensions d'inconséquence dangereuse, riches déjà de quels futurs désastres.

 

suite : Un front clandestin pour la libération de l'Europe  précédent : Renforcer L'Union Européenne dans un monde multipolaire

 

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