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26/12/2014

En finir avec la mainmise de la social-démocratie (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, En finir avec la mainmise de la social-démocratie, pp. 304-305, aux éditions Alexipharmaque

 

Ce qui revient à exiger la double mobilisation des nôtres, d'une part, pour en finir, par tous les moyens, avec la mainmise subversive de la social-démocratie et de ses conspirations partout à l’œuvre, partout au pouvoir en Europe et, d'autre part pour parvenir à une implantation révolutionnaire décisive dans la conscience collective européenne d'une représentation suractivée de la nécessité absolue et immédiate, de l'intégration grand-continentale, dont la première phase opérationnelle devra être celle de la mise en piste politique de l'axe Paris-Berlin-Moscou. La bataille finale pour la libération de l'Europe, sera donc une bataille qui va devoir se porter en termes de conscience, la bataille pour sa prise de conscience finale d'elle-même et de sa grande prédestination polaire des origines.

 

Ainsi la double épreuve qui est celle du démantèlement en force de la mainmise de la social-démocratie sur l'ensemble de l'actuel pouvoir politique européen, en même temps que celle de l'accession de l'Europe dans son entier à la conscience révolutionnaire de sa propre unité pré-ontologique, de sa prédestination impériale eurasiatique, constitue-t-elle la ligne de passage même de l'Europe actuellement en état de non-être à l'Europe à nouveau capable de maîtriser révolutionnairement ses destinées politico-historique propres, consciente à nouveau de sa mission suprahistorique finale.

 

L'histoire cependant, ne fait jamais des cadeaux, tous les objectifs appartenant à la définition active des grandes prédestinations politico-historiques à accomplir doivent être emportés, toujours, de haute lutte, tragiquement, héroïquement. Telle apparait donc comme étant la tâche de notre génération, la génération vouée à la mission révolutionnaire décisive du salut et de libération de la plus Grande Europe de son actuel assujettissement à la conspiration mondialiste régie par la « Superpuissance Planétaire des États-Unis ».

 

suite : Un commandement d'action immédiate et totale précédent : Trouver la faille salvatrice de l'anaconda 

 

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Trouver la faille salvatrice dans la stratégie de l'anaconda (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, Trouver la faille salvatrice dans la stratégie de l'anaconda, pp. 303-304, aux éditions Alexipharmaque

 

Autrement dit, il faut savoir reconnaitre que, à l'heure actuelle, la guerre politico-subversive totale est secrètement déclarée entre la conspiration mondialiste régie par la "Superpuissance Planétaire des États-Unis" et l'Europe - l'Europe de l'Ouest, et l'Europe de l'Est, déjà ensemble sur la ligne du front - qui cherche les voies propres de son auto-réalisation révolutionnaire. La faille salvatrice.

 

Du côté de l'encerclement, de l’enserrement ) la stratégie de l'anaconda, que Karl Haushofer avait identifié comme la stratégie naturelle, inconsciente, instinctive de l’Amérique - exercé actuellement par la conspiration mondialiste à l'égard de l'Europe plus ou moins déjà sur la défensive, il est définitivement certain que tout le travail politico-stratégique subversivement poursuivi par les services secrets de Washington, ces dix dernières années, en Europe et contre l'Europe, n'avait, comme on vient de le voir, qu'un seul but final, celui de l’implantation totalitaire des régimes social-démocrates à leur service, pour empêcher, ainsi, tout retour de l'Europe à son identité antérieure, à l'être de sa propre liberté historique totale. Cependant de leur côté, les forces vices, cachées, de la résistance européenne ayant choisi la clandestinité, n'ont plus devant elles, pour survivre à la tâche, que l'engagement en avant, inconditionnel, dans une contre-stratégie révolutionnaire de dimensions déjà continentales. A l'actuelle agression intérieure et extérieure dont elle fait objet de la conspiration mondialiste à l’œuvre, l'Europe ne peut plus supposer, le dos au mur, que seule sa volonté inspirée d'une intégration impériale de visée suprahistorique, transcendantale, eschatologique, l'intégration grand-continentale eurasiatique de la fin. Jouer le tout pour le tout, et d'un seul coup.

 

Or, dans l"état actuel des choses, l'intégration grand-continentale eurasiatique de l'Europe doit très impérativement prendre le passage obligé de la mise en piste préalable de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui représente, en effet, la faille salvatrice pour les nôtres.

 

suite : En finir avec la mainmise de la social-démocratie précédent : La superpuissance unique veut se perpétuer

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(Utagawa Kuniyoshi/1825)

La superpuissance unique veut se perpétuer (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, La superpuissance unique veut se perpétuer, p. 303, aux éditions Alexipharmaque

 

3) « La doctrine stratégique "globale" des États-Unis apparaît clairement dans le nouveau concept américain de "stratégie nationale de sécurité", dont le contenu fut révélé au grand public à l'occasion de la parution, le 8 mars 1992, dans le New York Times, d'une version du Defence Planning Guidance du Pentagone élaboré en liaison avec le Conseil nationale de sécurité (NSA), plus haute instance américaine de sécurité et de politique internationale. On y apprend que les États-Unis d'Amérique doivent tout faire pour dissuader d'éventuels rivaux, parmi les pays avancés et industrialisés, de défier notre domination, ne serait-ce que d'aspirer à un rôle plus grand à l'échelle mondiale ou régionale (...). La mission des États-Unis sera de s'assurer qu'il ne soit permis à aucune puissance rivale d'émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire de la CEI". En bref, il s'agit ni plus ni moins d'empêcher l'Europe et le Japon, "alliés" relativement dociles, ainsi, que la Russie affaiblie, mais encore redoutable, de relever la tête et de porter un jour ombrage à l' "hégémonie bienveillante" de Washington ; en fait à la formidable machine économico-commerciale américaine. "La politique étrangère américaine doit se donner pour but de convaincre d'éventuels rivaux qu'ils n'ont pas besoin de jouer un grand rôle. Notre statut de superpuissance unique doit être perpétuer par une force militaire suffisante pour dissuader n'importe quelle nation ou quel groupe de nations de défier la suprématie des États-Unis, et de chercher à mettre en cause l'ordre économique et politique établi (...). Nous devons empêcher l'émergence d'un système de sécurité exclusivement européen qui pourrait déstabiliser l'OTAN. En extrême-Orient, il faut rester attentif aux risques de déstabilisation qui viendraient d'un rôle accru de nos alliés, en particulier du Japon. », explique le Defence Planning Guidance. (Pages 10, 11, 161, 162).

 

Ces documents, en fait, rendent inutile tout commentaire, qui par eux-mêmes éclairent d'un jour singulièrement inquiétant les temps des prochaines confrontations américano-européennes, désormais fatales.

 

suite : Trouver la faille salvatrice dans la stratégie de l'anaconda précédent : L'ouvrage fondamental d'Alexandre Del Valle

 

 

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