26/12/2014
« Celui que l'on attend » (Jean Parvulesco)
Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris-Berlin-Moscou, « Celui que l'on attend », pp. 308-309, aux éditions Alexipharmaque
D'ailleurs, si l' « homme providentiel » qui devra prendre le pouvoir présidentiel à Moscou se trouve identique à la figure visionnaire, prophétique, de « celui que l'on attend », il devra y avoir déjà pensé, de par lui-même, au problème révolutionnaire fondamental de l'axe Paris-Berlin-Moscou, qui est le problème absolument prioritaire du « nouveau pouvoir », quel qu'il sera.
Le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou sera prêt à être immédiatement activé au moment où les puissances nationales révolutionnaires des élites et des masses françaises, allemandes et russes suractivées par nos soins rencontreront, et épouseront, sur leur montée même, la triple volonté d’état de la France, de l'Allemagne et de la Russie, car c'est bien cette rencontre qui est appelée à fonder, à renouveler abyssalement l'histoire grand-européenne asiatique.
Et ce n'est pas du tout que l'on essaierait d'escamoter, à présent, ce qu'à ce moment-là ne va pas pouvoir ne pas être la farouche opposition de la conspiration mondialiste américaine face à l'émergence, en Europe, de l'axe Paris-Berlin-Moscou, la libération de l'Europe aura alors déjà été acceptée, l'encerclement politique et tous les interdits politico-stratégiques opposés par la conspiration mondialiste américaine à la plus Grande Europe naissante défoncés, balayés, anéantis par le soulèvement des forces national-européennes de libération révolutionnaire. Car, dans l'état actuel des choses, il est de fait impossible que l'axe Paris-Berlin-Moscou en vienne à se trouver installé avant la libération politique totale de l'Europe ne soit déclarée, et c'est précisément la déclaration de l'installation , de la mise en place de l'axe Paris-Berlin-Moscou qui marquera l’avènement en marche de la plus Grande Europe, l'arrachement révolutionnaire de celle-ci à l'emprise assujettissante de la « Superpuissance Planétaire des États-Unis ».
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Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime (Jean Parvulesco)
Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, Une « opposition nationale » inexistante, de pure frime, pp. 307-308, aux éditions Alexipharmaque
Et il n'est même pas impossible que l'épreuve de force entre la social-démocratie au pouvoir et les forces de contestations qui vont s'élever alors contre l'état de fait puisse prendre aussitôt les allures d'une guerre civile, les choses apparaissant ainsi d'autant plus étranges que les forces de contestation se levant contre la dictature à la fois sournoise et totalitaire de la social-démocratie seront tout fait inconnues, n'ayant encore fait état, ouvertement, de leur existence, et ne manifestant donc aucune relation avec ce que l'on appelle, sans doute par dérision, l' « opposition nationale » – soi-disant « gaulliste » – et autres formations de la même frime, salement complices, à la traîne, et dans l'imitation honteuse du pouvoir en place – « opposition nationale » dont les positions affichées font ouvertement assaut d'allégeance aux mots d'ordre de la conspiration mondialiste se tenant présente dans l'ombre.
D'autre part, il faudra aussi que le déclenchement de la campagne, à Moscou, en faveur du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, coïncide en quelque sorte avec l'apparition soudaine, et avec la prise du pouvoir présidentiel par l' « homme providentiel », par « celui que l'on attend », de manière à ce que l'on puisse être certains de l'attitude du gouvernement russe à ce sujet. Le gouvernement de Moscou devant alors, en effet, s'emparer de la pétition en cours pour le projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou, pour ne faire son propre cheval de bataille, au niveau propre de la « grande politique ». L'affaire devant être en dernière instance traitée d’État à État entre la Russie, la France et l'Allemagne.
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Moscou devra donner le signal de départ (Jean Parvulesco)
Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, Moscou devra donner le signal de départ, pp. 306-307, aux éditions Alexipharmaque
Quant à nous autres, on peut déjà s'aventurer à affirmer que la bataille politique décisive pour la mise en activité du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou est déjà commencée, et que c'est bien à Moscou même que, pour le moment, nous avons choisit d'installer le centre opérationnel de sa mise en situation de départ immédiat.
Si c'est à Moscou qu'il appartient à prendre l'initiative, c'est à Moscou que nous allons devoir commencer par mettre la pression, essayer de susciter la grande lame de fond porteuse de l'enthousiasme révolutionnaire à l'égard de la représentation supra-mentale collective du projet Paris-Berlin-Moscou. C'est Moscou qui, comme on l'a dit, devra donner le signal du départ, un mystérieux rituel l'exige.
Aussi devons-nous concentrer toutes nos disponibilités d'agitation, d'influence et d'intervention pour porter à l'incandescence l'intérêt abyssal de nos structures idéologico-révolutionnaires de présence et d'encadrement agissant sur place, à Moscou, de manière à ce que l'heure venue, celles-ci puissent déterminer, depuis les profondeurs, l'entrée en action des médias et des grands groupements d'influence politique, culturelle, voir même religieuse, ainsi que, finalement, des instances gouvernementales actives, pour promouvoir, pour exiger une initiative politique décisive de Moscou en faveur du projet Paris-Berlin-Moscou. Initiative de Moscou à laquelle nous nous engageons d'obtenir les réponses attendues de Paris et de Berlin. Il faudra donc qu'en même temps nous entreprenions d'urgence un double mouvement analogue de réveil, d'exacerbation, à Paris et à Berlin, en mettant à l'épreuve d'une manière extrêmement intensive les « groupes géopolitiques » dont nous disposons, sur place, à l'heure actuelle, afin que la figure mobilisatrice du projet de l'axe Paris-Berlin-Moscou y soit présente, et agisse suivant nos plans.
Ce qui implique – on se trouvera obligés de le faire – que les « groupes géopolitiques » sortent de leur clandestinité pour agir à découvert, situation nouvelle qui ne sera pas sans comporter sûrement d'assez graves dangers. Mais il n'est moins certain que, de par cela même, la mainmise politique de la soi-disant social-démocratie sur l'ensemble du pouvoir politique en place s'en trouvera violemment contestée, et que, de toutes façons, nous allons devoir aller à l'épreuve de force.
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