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26/12/2014

C'est l'histoire qui décide (Jean Parvulesco)

 

Jean Parvulesco, La confirmation boréale, La Stratégie contre-mondialiste de l'Axe Paris -Berlin-Moscou, C'est l'histoire qui décide, pp. 310-311, aux éditions Alexipharmaque

 

La conspiration mondialiste peut très certainement prétendre, à l'heure actuelle, d'être en état de tout verrouiller, de neutraliser toute velléité de résistance européenne, cette prétention se trouvant posée dans les termes mêmes de la dialectique offensive de ses propres intérêts d'ensemble, de ses propres desseins, désormais à découvert, de domination planétaire. La conspiration mondialiste s'y croit déjà.

 

Mais l'histoire n'est absolument pas la somme de ses circonstances : au contraire, c'est l’histoire qui décide, invente et impose irrationnellement les circonstances de sa propre marche en avant. Les circonstances historiques ne sont jamais que les effets d'une cause abyssale, la cause même de ce  « mystère de civilisation » dont parlait Balzac et qui est la clef occulte de toute "grande politique" européenne continentale, eurasiatique.

 

Les tenants actuels de la conspiration mondialiste commandent aux effets circonstanciels de l'histoire visible. Nous autres, qui sommes du côté de l' « Europe comme mystère », nous commandons aux causes, parce que ce sont les causes qui nous commandent, directement. Les causes invisibles, abyssales, eschatologiques et providentielles, les « causes premières ». A la terreur de la raison démocratique totalitaire, nous opposons la ligne de front de l'irrationalité dogmatique de l'histoire elle-même.

 

suite : La Plus Grande Europe progresse. Inéluctablement précédent : Balzac : grande famille continentale et mystère de civilisation

 

 

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