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Dans cet essai, l'auteur se livre à une étude serrée du symbolisme de l'arbre, qui est sans doute, avec le soleil, la montagne et la caverne, le symbole macrocosmique le plus fréquent dans les textes et l'art traditionnels. L'arbre apparaît, dans de nombreuses mythologies indo-européennes, comme Axis Mundi inversé, il symbolise le déploiement de la manifestation à partir du Principe ; dressé, il renvoie à la sortie ascensionnelle des mondes, à la résorption de la manifestation dans le Non-Être. Mais ce symbolisme peut aussi être microcosmique, et cela permet à Coomaraswamy de commenter, avec la profondeur dont il est coutumier, cette définition de Platon : « L'homme est une plante céleste, ce qui signifie qu'il est comme un arbre inversé ».